Le décès de Raymond Barre, ancien professeur d'uiversité, ancien commissaire europpéen, ancien ministre et premier ministre de France est une nouvelle triste, tout comme celle de Pierre Mesmer qui eut, lui aussi, sous Georges Pompidou, à diriger le gouvernement français. Ces deux hommes furent très différents, mais ils appartenaient à la même génération, une génération marquée par la guerre et par le général de Gaulle.
Raymond Barre eut à relever de graves défis, il mit fin à un cycle inflationiste infernal et fut celui qui renonça pour toujours à la théorie ruineuse de l'échelle mobile des salaires. En ce temps là, les syndicats français étaient encore très puissants et n'hésitaient pas à se lancer dans des grèves interminables.
R. Barre battit des records de longévité à l'hôtel Matignon mais fut tenu en lisière de la campagne électorale de Valéry Giscrad d'Estaing. Ce qui le blessa durablement. Il eut aussi à souffrir de bien des avanies de la part de Jacques Chirac et du RPR nouvellement fondé. Il laissera néanmoins le souvenir d'un homme de conscience, de devoir et de fidlité.
On peut en dire tout autant de Pierre Mesmer qui orienta la suite de sa carrière de manière étonnante puisqu'il fut élu à l'Institut avant de devenir membre de l'Académie Française. Il devin même Chancelier de l'Institut.
Petit à petit, la France de 1940 disparaît et laisse place à des hommes et des femmes politiques n'ayant jamais connu ni la guerre ni la reconstruction…