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Histoire

  • Les Juifs ne prient pas que pour eux, ils prient pour le monde entier

    nations unies new york libre.jpgOn assiste ces jours à un véritable festival, un grand défilé à New York de ceux et de celles qui dirigent cette planète ; et leurs discours respectifs, même les plus enflammés, nous laissent sur notre faim. Une foule de questions se bousculent dans notre esprit en les écoutant : quelle est leur emprise réelle sur les événements qui secouent notre monde ? Comment peuvent-ils, comment pourraient-ils y obvier, dans la mesure où ils souhaitent vraiment le faire ? Peuvent-ils tirer des plans sur la comète alors qu’ils ne sont même plus certains d’être de nouveau à cette même tribune des Nations Unies, l’année prochaine ou dans plusieurs années ? Tant de paris risqués sur l’avenir laissent rêveur.

    Ce sont là les sombres considérations qui occupent l’esprit un peu abattu du philosophe qui scrute le sens de ce qui se passe autour de soi. On voit des yeux le mur de l’espoir des hommes politiques, les grandes limites de leur discours, l’orientation souvent électoraliste de leurs propos et on se demande s’il ne faut pas dépasser cet horizon de la politique. C’est d’ailleurs ce qui se passe - très mal - dans les pays qui se disent théocratiques comme les républiques islamiques (Iran, Daesh, Libye etc…).

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  • L’intelligence artificielle, l’éthique et Vladimir Poutine 

    Etrange cocktail que ce mélange, plutôt détonnant, diriez-vous. Toutes les radios, tous les journaux parlent des dangers potentiels que contient un développement incontrôlé de l’intelligence artificielle. Et qui en a parlé publiquement le premier, ou presque ? Poutine devant un amphithéâtre d’étudiants. Le maître du Kremlin a dit que celui qui pourra maîtriser cette intelligence artificielle le premier, sera le vrai maître du monde. Et l’homme s’y entend en matière de domination et de position de puissance. 

    Du coup, Poutine a donné le signal d’un débat qui ne fait que commencer. Il montre aussi qu’une nouvelle frontière s’offre à l’humanité pensante et technicienne, un peu comme si on voulait développer des clones ou des êtres qui ne seraient plus humains mais infra-humains, dotés de capacités surhumaines. Mais dépourvus de conscience, ce qui veut dire qu’ils ne sauront pas ce qu’ils font. L’opinion s’en est émue car un grand capitaine d’industrie a repris l’idée et on s’est vite rendu compte que l’horizon de toutes ces nouveautés était absolument infini, incommensurable et qu’il fallait des règles, donc une éthique. Et c’est ce qui m’intéresse, je vais donc m’y arrêter un instant…

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  • TURBULENCES MOYEN ORIENTQLES

     

    TURBULENCES MOYEN ORIENTQLES
        Tel est le titre d’un bel article du professeur Curt CASTEYGER, paru en allemand dans Finanz und Wirtschaft du 16 juillet 2008.  L’auteur commence par rappeler la position de Samuel Hunttington sur le choc des civilisations, notamment entre un Occident débarrassé de la guerre froide et un orient arabo-musulman, désireux de rétablir par tous les moyens un nouvel équilibre qui soit enfin en sa faveur.
        Dans cette vaste confrontation qui se déroule sous nos yeux, l’Iran des Mollahs joue un rôle déterminant, quoique très dangereux. Voilà une région, le Proche et Moyen Orient qui regorge de pétrole mais aussi de conflits, les uns plus compliqués que les autres.  On assiste aujourd’hui à une partition de fait de l’Irak en régions plus ou moins riches en ressources minières : les Kurdes, les Chiites et les Sunnites. Aucun gouvernement central, issue de la guerre, n’est parvenu à imposer entièrement son autorité sur les provinces.
        Le jeu diplomatique ne serait pas si compliqué si l’Iran n’attisait les tensions en soutenant tour à tour les frères chiites d’Irak, tout en ne négligeant pas de prêter main forte à d’autres. Bref, grâce au chaudron irakien et aux manigances du Hezbollah au Liban, l’Iran s’est, comme on dit, invité dans le conflit moyen oriental.
        Pourquoi ? Pour la bonne raison que ce pays ambitionne de devenir la puissance régionale la plus forte en ayant une bombe atomique et en produisant du pétrole qui lui sert plus comme une arme que comme un simple carburant…
        Mais les puissances arabes de la région, l’Egypte et l’Arabie saoudite, permettront-elles à l’Iran d’assouvir  son appétit de puissance à leurs dépens ? La rivalité ancestrale entre Perses et Arabes risque au contraire d’y trouver un nouvel aliment.
        Cette région aurait pu disparaître de l’agenda des grandes puissances si elle ne regorgeait d’hydrocarbures… Il faudrait donc développer des énergies propres et renouvelables pour desserrer l’étau… Tout le monde y trouverait son compte et le conflit se résorberait aussitôt puisque le foyer de tension n’aurait plus guère d’intérêt pour aucune puissance.
        Enfin, il est permis de rêver.
     

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