Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

CES GENS QUI OSENT SIFFLER LA MARSEILLAISE

CES GENS QUI OSENT SIFFLER LA MARSEILLAISE
    Ce n’est pas la première fois que cela se produit au stade de France qui se trouve dans un département un peu particulier, la Seine Saint-Denis : au cours d’un match de foot-ball entre la France et un pays arabe des rives de la mer Méditerranée, les supporters majoritaires, issus de ces régions là ou simplement maghrébins, se permettent de siffler l’hymne national français. Et bien évidemment, c’est toujours la France, cette ancienne métropole,à à la fois haïe et secrètement adulée, qui l’emporte.
    Cette attitude, assez inqualifiable, pose une série de questions et de problèmes. D’abord, aucun pays, aucune population ne peut admettre d’être sifflée chez elle au cours d’un match de foot-ball lors que son hymne national est joué. Ensuite, les spectateurs qui sifflent ainsi l’hymne en lequel toute une nation se reconnaît, pose gravement le problème de leur intégration où ils ont choisi de vivre, du système éducatif, médical et d’une foule d’avantages et de droits, absolument inconnus dans tant d’autres pays.
    Cette attitude renforce évidemment l’assise politique de partis désireux de laisser la France aux Français, en une phrase, refusant toute idée d’intégration pour ceux et celles se reconnaissant dans une socio-culture française où la femme est l’égale de l’homme, où la laïcité est la règle et où l’exclusivisme religieux est banni.
    Nous pensions que ces gens avaient retenu la leçon lorsqu’ils avaient déjà sifflé l’ancien Premier Ministre de l’époque, M.  Lionel Jospin… On se souvient alors du score d’un certain Jean-Marie Le Pen au premier tout de l’élection présidentielle.
    Pour intégrer une population, il faut que celle-ci ait un minimum de conscience claire de ses objectifs, et aussi, une certaine intelligence politique. A défaut, elle risque de se trouver face à un ministère de l’identité nationale.

Les commentaires sont fermés.