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Les média, la taxe carbone et le forfait hospitalier

Les média, la taxe carbone et le forfait hospitalier

Il ne s’agit nullement de crier haro sur les média et de leur imputer tout ce qui ne va pas dans nos sociétés. Mais il faut bien reconnaître qu’ils jouent le rôle d’un miroir grossissant et parfois même déformant. Dès que quelque chose se passe, dès qu’une mesure va être prise, le débat qui s’instaure dépasse souvent les limites de l’objet en discussion.

Il est normal que les media éclairent les citoyens et l’aident à faire des choix et à comprendre ce qui se passe, mais parfois c’est la cacophonie intégrale. Prenons ces deux exemples d’actualité : taxe carbone et forfait hospitalier.

 

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Les média, la taxe carbone et le forfait hospitalier

Il ne s’agit nullement de crier haro sur les média et de leur imputer tout ce qui ne va pas dans nos sociétés. Mais il faut bien reconnaître qu’ils jouent le rôle d’un miroir grossissant et parfois même déformant. Dès que quelque chose se passe, dès qu’une mesure va être prise, le débat qui s’instaure dépasse souvent les limites de l’objet en discussion.

Il est normal que les media éclairent les citoyens et l’aident à faire des choix et à comprendre ce qui se passe, mais parfois c’est la cacophonie intégrale. Prenons ces deux exemples d’actualité : taxe carbone et forfait hospitalier.

La taxe carbone est originellement une idée issue des milieux écologistes et de gauche. Eu égard au Grenelle de l’environnement et au score réalisé par Daniel Cohn-Bendit lors des élection européennes, le gouvernement a décidé de réagir et je pense que tout autre gouvernement, quel que puisse être son orientation en aurait fait de même. D’ailleurs, cette fameuse texte avait trouvé en Madame Royal un fervent partisan. Et voilà que les rôles sont soudain inversés : souhaitant mettre le gouvernement en difficultés, la gauche et les media crient haro sur le baudet et jurent qu’il s’agit là d’un impôt supplémentaire qui peser sur les milieux les plus modestes. Le gouvernement répond qu’il n’a pas arrêté sa décision définitive, qu’il a retenu pour hypothèse de travail le montant le moins élevé et que les sites ruraux seront exonérés d’une manière ou d’une autre : en effet, si les transports en communs n’existent pas, comment faire sinon prendre sa voiture et, partant, participer à la pollution ?

Eh bin, au lieu de s’en tenir à un débat clair et honnête, on affole le pays et provoque des réactions assez imprévues -pour ne pas dire incompréhensibles…

Le forfait hospitalier : être malade, séjourner à l’hôpital (j’en prodite pour rendre hommage sincèrement au dévouement et à la compétence des personnels) n’st guère agréable. Et pourtant, parfois il faut se résoudre à cette extrémité. Mais comme le disait jadis un ministre communiste la santé n’a pas de prix mais elle a un coût… Tout le monde a entendu parler du déficit de la sécurité sociale, aggravé par la crise et le vieillissement de la population… En outre, ce forfait n’avait pas relevé depuis des années…

Que devait faire le gouvernement ? Ne pas bouger, cette inertie lui aurait été vertement reprochée… Augmenter, c’est pire encore ! Là aussi, la presse aurait pu favoriser l’ouverture d’un débat permettant d’avancer au mieux.

Mais la communication a pris le pas sur l’information. Comme pour la bulle de m’information, de l’immobilier ou des best-sellers qui ne durent qu’un saison, on s’applique à vendre. Avant toute autre chose. Et finalement, c’est du papier qu’on vend. Rien d’autre. C’est bien dommage.

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