Il est temps que les Grecs s’en aillent
Oui. C’est la seule solution qui nous reste pour sauver la zone Euro et se défaire de partenaires aussi déloyaux qu’imprévisibles. Vous rendez vous compte ? Le Premier Ministre grec se rend à une réunion où ses partenaires européens se mettent en quatre pour sauver son pays au bord du gouffre. On consent tous d’énormes sacrifices puisque la Grèce gagne sans coup férir plus de cent milliards d’Euros, car les banques ont été contraintes de provisionner une grande partie de la dette privée de ce pays. Et que fait l’actuel Premier Ministre grec, de retour chez lui ? Il réduit à néant tout le travail accompli et dit qu’il ne continuera dans la voie préconisée par l’Europe que si le referendum qu’il organise (sans en avoir jamais soufflé un mot) va dans le même sens…
Comment travailler avec de tels partenaires ? Le traité de Lisbonne prévoit en son article 4 que les Etats partenaires doivent être loyaux entre eux… Des chefs d’Etat aussi chevronnés que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont été floués sans s’en rendre compte. En effet, qui aurait pensé qu’il aurait agi comme un flibustier à la face du monde ?
Il faut tout revoir de haut en bas. Rejeter la Grèce qui va sombrer dans les abîmes d’où plus personne ne pourra la tirer. S’occuper des autres pats inaptes à perdurer au sein de la zone Euro. Et renforcer l’axe franco-allemand.
Il est angoissant de voir comment l’immixtion d’un pays comme la Grèce au sein de la zone monétaire européenne peut mettre en péril tout un ensemble. Mais les deux grands, la France et l’Allemagne ont bien situé l’enjeu : où ils se soumettent et on les garde ou ils tergiversent et ils s’en vont. Au fond, l’Europe a d’autres ambitions que celles de petits pirates ou de flibustiers qui ont maquillé leurs compte publics durant des années. Pour tromper leurs partenaires. ET finir par se leurrer eux-mêmes.