Fin de partie pour Eva Joly ?
Lisez bien le point d’interrogation !
Un grand alligator de la politique française qui n’a pas fini de faire parler de lui se moquait des simples citoyens en disant que la politique, c’est un métier ! Le même aura laissé à la postérité une autre perle qui s’énonce ainsi : les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.
Apparemment, Eva Joly ne l’entend pas de cette oreille et entend faire de la politique tout autrement. Et ceci est à son honneur, mais elle faudrait qu’elle comprît enfin de quoi la politique est faite et de quoi les politiques sont capables. On en est encore bien loin. Et je doute fort que cette dame aille jusqu’au bout. Cela me paraît très improbable.
La politique, disait Winston Churchill, c’est l’art du possible et c’est aussi surtout l’art du compromis, deux choses que la candidate des EE / LV n’a toujours pas compris.
Un homme ou une femme politique ne résiste ni à demi maroquin ni à un siège de député. Notre ancienne magistrate n’est pas en mesure de le comprendre. Elle ne pas admettre que c’est là l’incurable talon d’Achille, même dans son parti et même dans les partis alliés (qui ne sont guère nombreux !)
Il y en a un quelque part qui doit savourer toutes les bévues et les maladresses de Me Joly. Je crois qu’il se prénomme Nicolas et n’a guère digéré son éviction, lui qui fait preuve d’une plus grande flexibilité et qui, probablement, reviendra, sur les devants de la scène…
Pour changer la politique, il faut d’abord changer l’Homme. Or, un poète comme Charles Baudelaire a eu raison d’écrire le vers suivant : le cœur des villes change plus vite que le cœur des hommes.
Parfois, les hommes ont des cœurs plus durs que de la pierre…