Les conséquences de la parte par la France de son triple AAA
Quand on dit que nos ancêtres les Gaulois avaient peur que le ciel leur tombe sur la tête, on pense aux réactions dramatisées à l’extrême, depuis cet affreux vendredi 13 au cours duquel le coq gaulois aurait perdu l’une de ses plus belles plumes.
Les cercles gouvernementaux ont commencé par encaisser le coup, une sorte de léthargie en résultat et c’est seulement le lendemain que le Premier Ministre français a relevé le gant, assignant à la nouvelle l’importance qui lui revenait, ni plus ni moins.
De son côté, le candidat de l’opposition a tenté de tirer le plus de profit possible de cette affaire, tout en spécifiant que l’affaire ne l’enchantait guère, mais qu’elle plaçait son adversaire dans une posture délicate…
Et quiconque écoutait la radio ou regardait la télévision dans l’Hexagone ou en Suisse, avait l’impression que le ciel était tombé sur la tête d es Français.
Voyons la chose avec le sang froid qui s’impose : cela fait 30 ou 40 ans que les habitants de l’Hexagone vivent au-dessus de leurs moyens : trop de dépenses sociales, pas assez de travail, trop de vacances, trop de dettes, bref trop de vie à crédit. Et ces syndicats qui n’arrêtent de demander des augmentations et des congés… Un beau jour (ou plutôt un mauvais jour) on doit bien faire les comptes…
Et ces comptes ne sont pas roses car ils font apparaître que la France doit dévaluer d’environ 15% si elle n’avait pas l’Euro. C’est dire.
Allez donc demander au salarié français (quand il a du travail) de renoncer à cette somme à la fin du mois.
On a trop souvent confondu égalité et égalitarisme. Il faut retrousser ses manches et travailler. Les vacances, cela vient après.