L’affaire de la tuerie de Toulouse
La police française a fini par mettre la main sur le coupable, je dis coupable et non pas suspect puisqu’il revendique son acte, cherche même à le justifier et négocie en ce moment même sa reddition à la police et aux unités du Raid.
Cette découverte est un véritable séisme : c’est un jeune Français, âgé de vingt-quatre ans, qui a séjourné en Afghanistan et au Pakistan, plus précisément dans les zones tribales où il a suivi un entraînement militaire et s’est familiarisé avec le maniement des armes. Il se revendique de la nébuleuse terroriste islamiste et entend punir la France de son intervention en Afghanistan. C’est ainsi qu’il explique son assassinat des parachutistes de Montauban. Quant aux enfants juifs e Toulouse il prétend avoir voulu venger les enfants palestiniens.
Duc coup, on n’en reste plus à une piste de néo-nazis, affiliés à un mouvement d’extrême droite mais on est contraint de situer cet acte innommable dans le cadre du terrorisme international. Les enquêteurs s’en doutaient quelque peu puisqu’ils ont associé la DCRI à leurs investigations et c’est cette dernière qui a révélé surveiller le meurtrier en raison de ses séjours dans les pays musulmans concernés.
Pratiquement, cela va exercer un certain impact sur la campagne électorale et va donner du grain à moudre au parti français qui dénonce depuis des lustres l’islamisation de la France et la radicalisation des banlieues. Déjà des voix s’élèvent pour réclamer une réorientation de la campagne et exiger des musulmans et des Arabes en général une condamnation publique plus explicite du terrorisme et du djihadisme.
Attention à ne pas commettre d’amalgames qui pourraient compromettre la cohésion nationale. Tous les hommes ont le droit inaliénable de professer le culte ou la religion qu’ils souhaitent. Mais il y a encore beaucoup de travail à faire dans ce domaine.
Espérons et prions ! Mais au préalable, des mesures énergiques s’imposent.