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La campagne présidentielle en France : Sarkozy, Hollande, Mélenchon

La campagne présidentielle en France : Sarkozy, Hollande, Mélenchon

 

Que se passe-t-il au sein de la campagne présidentielle ? Un subtil jeu de billard à trois bandes est en cours et il pourrait bien profiter à Nicolas Sarkozy. Certes, les sondages ne sont pas vraiment fiables, même s’ils indiquent tout simplement une tendance.

Cependant, ce qui est en train de se dérouler sous nos yeux montre qu’il faut toujours se méfier de ses propres amis, ou, à tout le moins, de ceux qui prétendent se situer dans le même camp.

Jean-Luc Mélenchon a distancé Marine et François Bayrou. C’est donc le troisième homme qui monte. Donc, plus il monte et plus il prend des voix aux deux autres candidats. A qui en prend il le plus ? A Fr Hollande, évidemment. Donc, Mélenchon monte, Hollande baisse et Sarkozy au mieux monte lui aussi ou se stabilise. Partant, c’est Hollande qui perd.

Comment s’expliquent alors les pronostics du second tour et ont-ils vraiment une pertinence ? J’en doute personnellement. Mais le problème posé est celui du report des voix. Pouvons nous être sûrs que la majorité des voix du front de gauche se reporteront vraiment sur le candidata socialiste ? De prime abord oui, mais quand on regarde la composition très hétéroclite de cet électorat, on constate qu’il est essentiellement protestataire et guère marqué idéologiquement. Je veux dire qu’il n’est pas discipliné au plan idéologique. Ce qui signifie que certains resteront sagement chez eux le jour du vote, d’autres se laisseront convaincre par Hollande et d’autres, enfin, par Sarkozy…

Dans quelles proportions ? Bien malin qui le dira et c’est là tout le problème.

Cependant, la vraie question est celle de l’abstention, près de 32%. Du jamais vu.

Et pourquoi une telle attitude ? Parce que les Français savent enfin que la marge de manœuvre du futur élu sera en tout état de cause, très réduite.

L’heure est à la prudence. Un vieux proverbe judéo-arabe que les Marocains citaient souvent, alors que j’étais un petit enfant, mêlait le bon sens à l’ironie : mieux vaut, disaient-ils, un âne qui connaît le chemin de la maison que celui qui ne le connaît pas.

Nous ne comparons aucun candidat à un âne…

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