L’euthanasie
C’est une question très grave car elle touche au devenir de l’homme en tant que tel.. L’humanité a fait tant de progrès, elle a repoussé bien plus loin les limites de l’existence humaine, elle a soigné et parfois même guéri des malades graves mais elle ne parvient toujours pas à alléger la douleur de ce terrible passage que l’on nomme : de la vie au trépas.
Est ce que les gouvernements et les politiques en général sont habilités à légiférer en de pareilles circonstances ? Est ce qu’il leur revient de prescrire, de donner des lignes directrices dans ce domaine ? Faut de mieux oui, et surtout après s’être concerté avec le milieu médical qui sait mais qui se refuse à prendre tout seul une telle responsabilité.
Mais qui aura le pouvoir de décider à quel moment il convient d’arrêter la vie ? Qui acceptera de prendre cette écrasante responsabilité ? Par nécessité, les politiques et les médecins, voire l’ensemble des professions médicales et paramédicales : souvenez vous des procès impliquant des infirmières qui avaient pris sur elles de mettre fin aux souffrances indicibles de patients incurables
Je pense que c’est là que se situe le problème : abréger la vie pour que l’homme mourant cesse enfin de souffrir.
La vieillesse est l’inéluctable suspendu au dessus d e nos têtes : nul ne peut y échapper. Mais l’on se demande si la longévité dont nous bénéficions est une chose intégralement bonne. Jadis, les êtres humains avaient une espérance de vie plus limitée, retardant ainsi, voire rendant impossible la survenue de maladies chroniques. Aujourd’hui, quand un être entame sa quatre-vingts dixième année, ses glandes endocrines, son muscle cardiaque, ses reins et ses poumons ne sont peut-être pas programmés pour durer en bon état aussi longtemps.
C’est donc un grave débat qui va commencer à partir d’aujourd’hui car le professeur Sicard veut remettre au président français un rapport sur la question de l’euthanasie.
Même si la science doit avoir le dernier mot il ne faut pas oublier les autorités religieuses qui ont elles aussi leur mot à dire…