La Turquie et ses prétentions démesurées face aux USA et à Israël
Décidément, les islamistes qui gouvernent la Turquie actuellement ne sont pas pr ès de changer. Alors que le président Obama avait il y a peu convaincu le premier ministre israélien d’appeler de sa voiture en route vers Lod le chef du gouvernement turc pour lui exprimer sa sympathie suite à l’incident du navire turc qui voulait forcer le blocus, voici que les Turcs présentent de nouvelles exigences, absolument démesurées et qui signent une grave faute d’appréciation sur leur réelle importence et le rôle qu’ils croient pouvoir jouer dans la région.
Le secrétaire d’Etat John Kerry a de nouveau fait escale en Turquie pour expliquer aux Turcs que leur normalisation avec l’Etat d’Israël était vitale pour la sécurité dans la région, surout depuis la ruine de la Syrie, la déliqescence de l’Irak et les frappes contre l’Iran qui deviennent envisageables.
Au lieu d’entrer dans le rang et de se conformer aux demandes américaines qui les équipent en matériel militaire et leur accordent d’ilmportants subsides, les Turcs formulent des exigences qu’Israël rejette avec raison. Que l’on réclame des compensations financières pour les victimes du navire turc peut se comprendre et on doit toujours déplorer la mort d’hommes. Mais que l’on prétende dicter une loi à un Etat partenaire quand on est la Turquie, voilà une chose bien étonnante.
Le gouvernement turc actuel ne contrôle pas vraiment la situation ni à ses frontières ni au sein même de celles ci. Il est déjà acculé en raison de la crise kurde et se voit obligé de négocier. Quant à l’équilibre régional, il est très inquiet de ce qui se passe à Damas et le long de sa frontière avec ce même pays. Et nous ne parlons ni de la situation économique ni même des tentatives désespérées de rejoindre l’Europe.
Ces éléments font apparaître la Turquie comme un pays demandeur, ce que n’est pas Israël. La Turquie a tout intérêt à revoir sa politique et ses prétentions. Au fond, Israël a déjà procédé à son remplacement grâce à la collaboration d’autres pays. La Turquie devra choisir entre le monde arabe et Israël. Sans oublier que les USA ont eux, déjà fait leur choix…