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Chavou'ot, la Pentecôte juive

La fête de Chavou’ot, la Pentecôte juive

Aujourd’hui et demain, ls 15 et 16 mai, les fêtes pratiquants du monde entier fêtent la Pentecôte, chavouot, les semaines, au nombre de sept car, comme son nom l’indique, on doit compter sept semaine afin d’arriver au cinquantième.

A l’origine il s’agissait d’une fête agraire, jour auquel on commençait la moisson ; mais après lorsque le courant charismatique revit religieusement toutes ces fêtes agraires, on affecta à chavouot une mission hors du commun, absolument extraordinaire, le don de la Tora sur le Mont Sinaï. C’est dire l’importance absolument unique de cet événement. On y lit à la synagogue la péricope du chapitre 20 (versets 1 à 17), celle des Dix commandements.

Une certaine solennité s’empare du récitant et des orants lorsque les versets en question sont récités. Le Décalogue est la charte éthique de l’humanité civilisée. C’est la pérennité du code moral qui dépend de Dieu, lequel ne change pas, contrairement aux monarques qui se croyaient éternels , étaient vénérés comme des dieux mais finissaient bien un jour par disparaître.

La tradition juive voit dans la fête de Pessah la libération physique du peuple d’Israël, sa liberté intervient lors de la remise de la Tora, la loi juive. On passe donc en 50 jours de la libération à la liberté.

Cette même tradition fait un jeu de mots intéressant entre deux mots hébraïques : harout (gravé dans le marbre) et hérout (liberté grâce au respect de la loi de Dieu). Et le message est le suivant : ne dis pas harout mais hérout . Ne lis pas harout, gravé, comme si on était esclave de la lettre, mais hérout, la liberté que Dieu garanti en nous proposant sa loi.… C’est toute la dialectique de l’autonomie et de l’hétéronomie du sujet moral, si chères à Kant.

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