Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Egypte, une révolution dans la révolution?

Ce qui se passe présentement sur les bords du Nil est tout de même inquiétant, même si la direction prise n'est pas contestable. Elle demeure inquiétante en raison du nombre de vistimes. Les généraux égyptiens sont intervenus car ils éstimaient que leur patrie était en danger et que l'ancien président Morsi n'était pas un rassembleur mais plutôt un diviseur. En effet, l'écriture, qualifiée de scélérate par un correspondant d'une télévisin française, de la constitution, risquait de scinder ce pays en deux entités irréconciliables. On ne peut pas laisser basculer un pays du poids et de l'importance de l'Egypte dans le grion d'un islmaisme inquiétant. J'ai entendu ce matin les propos d'un dirigeant islmaiste qui exhoratait les démocraties occidentales à ne pas apporter leur soutien aux généraux et à œuvrer our le rétablissement de M. Morsi dans ses anciennes fonctions. Cela peut se comprendre de sa part, mais la France, pour sa part, laisse paraître un certain soulagement à la lumière des derniers événements: l'Egypte, poids lourd du monde arabo-musulman, doit continuer à être un facteur de paix et de tolérance dans la région. Or, les minorités non musulmanes, notamment les coptes qui vivent sur les bords du Nil depuis tant de siècles ne se sentaient plus protégés or, ils sont une partie intégrante de la communauté nationale. Nous émettons le vœu que le pays sera bientôt dôté d'un gouvernement au large spectre et des délais raisonnables seront annoncés pour les prochaines échéances électorales. Les Frères musulmans doivent faire partie de la nouvelle équipe dirigeante, en tout cas leur aile modérée. Certes, tous ne l'entendront pas de cette oreille mais il faudra bien remettre l'Egypte sur pied.

Le pays a besoin de paix et de stabilité. L'économie doit repartir et les investissements revenir sur place. Les troubles attribués à des nostalgiques de l'ancien régimes furent le fait du peuple. Je ne crois pas qu'un parti politique, quel qu'il soit, ait pu, par ses mots d'ordre, mobiliser tant de millions de manifestants. Ce qu'il faut, c'est que les partis extrémistes comprennent que nul ne peut confisquer le pouvoir à son profit et qu'il faut un consensus le plus large possible. Le nouveau président interimaire, juriste très compétent et respecté, l'a dit. Il faut lui faire confiance.

Les commentaires sont fermés.