Retour à la normae sur les bords du Nil?
Vendredi sera la journée test pour déterminer sir les militairesq qui ont naturellement vocation à diriger le pays ont réellement gagné leur pari. Pourquoi les militaires? POur la bonne raison que c'est l'épine dorsale du pay, l'unique corps oganisé, constitué et discipliné et que même le budget de l'armée n'est pas sérieusement discuté par le parlement. Les militaires se gèrent eux-même et subsidiairement gèrent aussi l'ensemble du pays.
Les partisans du président déchu Mohammed Morsi gênent considérablement la bonne marche du pays, l'activité économique et l'ordre public. Des centaines de plaintes ont été déposées contre leur attroupements illicites et les riverains de ces camps imprvisés ne peuvent plus mener une vie normale. Tous ceux qui connaissent le Caire (dont je ne suis pas) vous le diront: les embouteillages monstres obstruent la ville et les défilés, les manifestations et les attroupements en sont la cause.
Enfin, les militaires ont besoin de prouver à la face du monde qu'ils contrôlent la situation. Ils sont docn chargé la police de faire le travail qui consiste à renvoyer les manifestants dans leurs floyers. Le problème est que la police a gardé des habitudes de l'ancien régime et ne lésinera pas sur les moyens pour rétablir l'ordre public. Or, ce sont justement les brutalités policières qui font problème…
Les USA mais aussi l'Europe sont un peu embarrassés: d'un côté, tout le monde pousse un soupir de soulagement en voyant l'islamisme s'effondrer comme un château de cartes, de l'autre on ne peut pas assister les brase croisés à la chute d'un président (soi-disant) démocratiement élu… D'où ces navettes au Caire avec demandes d'entretiens avec M. Morsi de la part de l'Occident.
Récemment, le journal Le Monde qui est loin d'être un suppot de la droite consacrait cinq pages intérieures pour expliquer que l'islamisme , cela ne marchait pas et que l'éelction des islamistes partout ailleurs était un malentendu de la part de peuples soumis à l'oppression, tant en Egypte qu'en Tunisie.
Il faut donc souhaiter que les choses retrouvent leur déroulement normal, mais surtout sans effusion de sang. Cela retarderait la cicatrisation des blessures et créerait un fossé au sein de la société égyptienne. Les militaires ne reviendront pas en arrière, ils sont procédé à des arrestations et organisent des procès contre les islamistes et contre M. Morsi lui-même.
Je me demande quels sentiments éprouve le vieux Raïs, jeté dans une cellule médicalisée d'une prison militaire. Au fond, ce sont les hommes qu'il a nommés et promus qui reprennent la main. Il a été traîné devant un tribunal et moins de deux ans plus tard, c'est son tombeur qui va se retrouver devant ses juges…
Quel retournement de situation!