La fête de hanoukka, la fête des lumières
En effet, aujourd’hui pour dire bonne fête de hanoukka, on dit hag ourim saméah. Chacun connaît l’arrière-plan historique de cette célébration qui dure huit jours au cours desquels on ajoute à chaque nouvelle soirée un nouvelle bougie. Et à la fin de la cérémonie, on voit briller dans la pénombre les belles lueurs de hanoukka.
Il y eut vers 165 avent l’ère chrétienne un roi Antiochus-Epiphane qui avait fait une tentative aussi stupide qu’incroyable : battre en brèche le monothéisme juif et helléniser de force le peuple d’Israël. Le temple fut profané mais on découvrit une petite fiole d’huile consacrée qui ne devait servir qu’une seule nuit et qui, par miracle, dura une huitaine de jours.
Ce miracle de hanoukka qui signifie en hébreu l’inauguration, celle du temple purifié et nettoyé, a donné lieu à cette fête, instituée par les rabbins, et qui dure huit jours.
Il est évident que l’association de l’huile, de la lumière et de la menorah du temple, le fameux chandelier ( qui a ici huit et non plus sept) est mise à profit pour redonner courage et espoir au cœur de l’hiver à un peuple qui souffre de la brièveté des jours et de l’ensoleillement. C’est une manière de rallonger le temps de lumière diurne à une saison où la nuit tombe tôt.
In n’est pas hardi de rapprocher cette fête de celle de Noël dont le contenu religieux est évidemment à des années lumière (sans jeu de mots).
Toute commémoration, toute célébration a nécessairement un fondement qui fait partie de la vie des gens. Hanoukka a aussi la particularité de donner l’occasion d’offrir des cadeaux aux enfants. Encore un rapprochement avec Noël ?