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Titre de la noteLa disparition tragique de Remi FRAISSE et les éémeutes de Nantes et de Toulouse

La disparition tragique de Remi FRAISSE et les éémeutes de Nantes et de Toulouse

Dans ma précédente note je parlais de cette inquiétante radicalisation dans tous les secteurs de la société. Les Français, nous dit on, sont en colère. Il y a la situation économique qui est plus que préoccupante, il y a les incertitudes quant aux lendemains et il y a désormais le refus de consentir à la loi ou à l’impôt. Aujourd’hui, quand une loi est votée, c’est toute une affaire pour l’appliquer. Cela s’avère parfois impossible. Regardez ce qui s’est passé avec l’écotaxe dont la récusation, car il s’agit bien de cela, va coûter très cher à la collectivité, quel gâchis ! Le gouvernement est pris au piège et il a choisi de contester la régularité du contrat, ce dont doutent la plupart des parlementaires socialistes. Qu’on l’admettre ou non publiquement, cette déconvenue va coûter à l’Etat, donc aux Français, la bagatelle d’un milliard d’euros Il semble bien que le gouvernement ait les mains liées, non pas par la situation économique qui réduit considérablement sa marge de manœuvre mais par la révolte éruptive des citoyens. Et j’en arrive à ce qui s’est passé hier soir à Nantes et à Toulouse : ce n’est pas par des destructions du mobilier urbain, ce n’est pas par des attaques méchantes contre les forces de l’ordre que l’on peut rendre hommage à la mémoire d’un disparu dont chacun dit aujourd’hui qu’il était loin d’être le manifestant le plus radicalisé. Et nous nous inclinons tous devant sa mémoire. Mais cela ne justifiera jamais que l’on asperge les gendarmes d’acide ni qu’on leur jette toutes sortes de projectiles…… Les scènes d’émeutes vues sur les télévisions hier, venant de Toulouse et de Nantes, signent une grave déliquescence du lien social. La plupart des casseurs (pour appeler un chat un chat) n’ont rien à voir avec la cause des écologistes, ce sont des délinquants en délicatesse avec l’ordre et marginalisés par la société. Ils cassent pour casser, notamment dans la ville de Nantes et prennent pour prétexte de leurs déprédations la construction d’un nouvel aéroport. Il en va de même de ce qui se passe dans le département du Tarn ; même les agriculteurs veulent ce barrage pour des raisons évidentes de baisse de pluviométrie. On ne peut pas être plus royaliste que le roi. Ce qui me frappe, pour conclure, c’est le nombre insuffisant de forces de l’ordre sur place. Il n’est pas acceptable que des casseurs puissent ensuite, après leurs forfaits, rentrer chez eux, tranquillement, sans être inquiétés… L’Etat doit faire preuve d’autorité et montrer ses muscles. Quant aux lois votées, elles doivent être appliquées, certes avec mesure et intelligence, mais elles doivent être appliquées. Il y va de crédibilité de l’Etat de droit

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