Dans les rues et les marchés d'Israël
Vendredi, au milieu de l'après midi, peu avant que rentre le chabbat, il y avai une brève émission de télvision sur la sidra de la seamine, qui commence par lemot MIQETS et qui relate le rêve du Pharaon et le glorieux épisode de Joseph qui a gravi tous les échelons depuis l'esclavage, les geôles égyptiennes jusqu'a la dignité du plus haut haut-fonctionnaire sur les bords du Nil.
L'exégèse était forunie par un professeur de psychiatrie qui a analysé le traumatisme subi par le jeune Joseph qui passe de l'enfant chéri et préféré de son vieux père au statut peu enviable d'esclave. Il va même jusqu'à envisager que le jeune homme, de belle prestance, ait pu subir des violences sexuelles de la part de ses acquéreurs madianites.
Par ailleurs, le psychiatre a analysé le comportement de Joseph qui tient ses frères en son pouvoir, ceux là mêmes qui avaient d'abord commencé par vouloir le mettre à mort.
En fait, tous ses discours ne m'ont rien appris, mais j'ai pu me rendre compte que tout en ne pratiquant la critique biblique en raison de son pouvoir dissolvant et destructurant, l'opinion publique israélienne peut, si elle le veut, jeter un regard passablement critique sur les récits bibliques.
De Genèse 37 à la fin de ce même livre, au chapitre 50, c'est le judaïsme de l'exil, de la diaspora qui envoie une carte postale de la diaspora avec le message suivant: même hors d'Israël, on peut vivre selon les coutumes de la Judée et faire une très belle carrière.
Cela n'est pas sans rappeler l'épisode d'Esther qui vivait elle aussi en Diaspora et a réussi. Mais est elle restée une vraie judéenne? On s'interroge.