Il faut que la Russie reprenne sa place au sein de la communauté des nations civilisées.
Certes, cela dépend d'elle et de son belliqueux président Vladimir Poutine. Lequel a osé s'en prendre aux frontières héritées de la fin guerre, créant ainsi un précédent fort dangereux. Si les nationalistes revanchards allemands se mettaient à contester la ligne Oder Neisse qu'adviendrait il de la paix en Europe? Or V. Poutine a considéré que les Occidentaux entreprenaient une manœuvre d'encerclement et d'isolement de son pays, ce qui l'a poussé à agir comme il a agi.
Aujourd'hui, nous en sommes à la guerre économique avec la Russie. Poutine sait que son pays n'a pas les reins solides et qu'il ne pourra pas tenir sur le long terme, mais sa fierté nationale le conduit à prendre des mesures de rétorsion, même si son propre pays en souffre bien plus.
Le baisse des prix du pétrole, la faiblesse de la rouble et les pénuries alimentaires dont commence à souffrir la population sont symptomatiques. Mais cela ne fera pas fléchir Poutine qui concentre ses attaques sur l'Ukraine qui a osé chasser son homme de paille Yanoukovitch et se rapprocher dangereusement de l'Occident. D'où l'annexion de la Crimée et les troubles dans l'est du pays.
Pourtant, sans la Russie, le conflit avec la Syrie de Bachar ne sera pas résolu. Ni même en Irak, ou la situation en Iran.
Mais le problème teste entier: comment réintégrer un pays qui viole des frontières, vend des armes à des régimes totalitaires comme l'Iran et s’immisce là où il peut pour faire jouer sa capacité de nuisance?