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  • Titre de la notePeut-on encore sauver la mosaïque syrienne et le chaudron libanais ?

    Peut-on encore sauver la mosaïque syrienne et le chaudron libanais ?

     

    On assiste à une véritable démonstration de cynisme grandeur nature en Syrie et, depuis quelques semaines, au Liban. Il est indiscutable qu’avant de sombrer le régime syrien voudra entraîner dans sa chute le pays du cèdre dont il a toujours revendiqué la souveraineté, arguant que c’était un découpage remontant à l’époque coloniale. Mais si le régime syrien est inhumain, le reste du monde est cynique. Les grandes puissances savent ce qui se passe sur place, elles ont des infiltrés dans les zones frontalières entre les deux pays et écoutent les conversations entre les unités combattantes, tant celles du régime que celles des rebelles.

     

    De temps en temps, une réunion est organisée dans une grande capitale, des discussions sont conduites, des délégations reçues au plus haut niveau, mais rien ou presque n’est fait pour stopper l’hécatombe. Et si cela continue, on dépassera bientôt les 30.000 victimes. Quant à la Syrie en tant que telle, ses villes sont de véritables champs de ruines.

     

    Les USA ont un peu haussé le ton pour menacer le régime d’Assad mais ce ne sont que des paroles. Ils ont évoqué la possibilité d’une zone tampon qui serait limitée mais réelle : une zone d’exclusion aérienne. Mais rien ne vient. Il est vrai que ce serait un acte de guerre car le régime n’hésiterait pas à s’en prendre aux armes de cette même zone, en les bombardant, provoquant une riposte des défenseurs. Et ce serait la guerre. L’actuel ministre français de la défense l’a dit en termes très clairs.

     

    Dans un cas comme dans l’autre, Assad ne partira pas de lui-même. Il ne le fera que contraint et forcé. Si les Turcs, membres de l’Otan, marchent avec les Occidentaux, la guerre ne durera pas plus d’un mois.

     

    Dernière remarque : les effets délétères sur le Liban voisin. Si l’on n’accompagne pas la transition politique en Syrie, le Liban ne résistera pas à l’effondrement de son ancien puissant voisin. Il est indéniable que le Liban a hérité de structures un peu moins critiquables que la Syrie, mais les problèmes sont les mêmes. Derrière la main mise de la minorité alaouite sur le pays se cache un problème nettement plus grave, celui de la mosaïque ethnico-religieuse des deux pays.

  • Retour d'Israël

    Retour d’Israël : entre nostalgie et déception.

    A chaque retour d’Israël, je suis très partagé : j’avais hâte de revenir à Genève et à Paris et d’un autre côté, une fois sur place, je regrette le beau ciel bleu, d’une limpidité absolue.

     

    Il ne s’agit pas de critiquer Israël ni de l’affaiblir, bien au contraire et tout ce que nos yeux rencontrent dans ce pays témoignent de son exceptionnelle vitalité et expansion économique, l’une des plus fortes au monde.

     

    Mais c’est la mentalité des habitants qui fait défaut. Presque tout est à revoir dans leur éducation ou plutôt leur inéduquation.

     

    Ils se soucient des autres comme d’une guigne, crient et hurlent au lieu de parler, conduisent comme des fous, sont peu fiables, ne respectent jamais les horaires et ne pratiquent nullement les fondements de l’éthique juive.

     

    J’avoue qau terme d’un mois passé en leur compagnie, je suis heureux de retrouver notre bonne vieille Europe, faite d’éduction, de bonnes manières, de délicatesse et de culture.

     

    Mais je finirai par une citation d’Isaac Bashevis Singer : les juifs sont insupportables mais comment ferais je si je devais vivre sans eux…

  • La Syrie et l'Iran

    La Syrie et le Liban

    Les inquiétudes des observateurs se confirment: la chute du régime syrien entraîne le Liban voisin dans la crise. Cela complique singulièrement la tache des politiques. Que faire? La région n'avait pas vraiment besoin de cela. On pensit que le nouveau Proche Orient allait naître après la chute d'el Assad et de ses alliés le Hezbollah.

    Mais voici que les choses se compliquent. Et si le Liban est en proie aux contestations confessionnelles, il y a un risque de voir le Hezbollah prendre le pouvoir entièrement alors qu'il contrôle déjà le gouvernement.

    Cettes, il y a au Liban une opposition qui regarde du côté des USA et de l'Occident mais nous doutons de leur force.

    Que faire pour ramener l'ordre et la  paix? Si le chef de la Syrie s'en allait, cela pourrait calmer les choses, mais sans assurance pour le Liban.