Les USA et l'Iran face aux Arabes
La tournée de John Kerry à travers les capitales arabes se révélé ardue. Comment peut il vendre cet accord avec l'Iran à des pays qui se sentent menacés par la politique agressive de ce pays, face aux états sunnites du Golfe?
Kerry est obligé de couvrir les erreurs grossières de son maître Obama. Il le fait maladroitement en rappelant à ses hôtes que l'Iran figure en bonne place dans la liste des états soutenant le terrorisme, liste établie par les USA. A quoi les Arabes répondent: alors pourquoi avoir signé avec un Etat terroriste? Il répond ce qu'Obama répond: personne ne m'a proposé d'alternative à la guerre, à l'attaque armée.
Un célèbre journaliste de la région formule clairement les craintes des Arabes de la région: avec les milliards obtenus par l'Iran, ce pays pourra aider encore plus le Hezbollah, comme dit le NYT, ce porte avions de l'Iran dans la région. Il pourra lui faire passer plus d'armes et des armes de plus en plus sophistiquées.
Le journaliste arabe très respecté dans son pays et à l'entour rappelle que les USA sont bien armés et se trouvent à des milliers de km de l'Iran alors que les états sunnites sont à un jet de pierre de l'agresseut potentiel.
France 24 a diffusé une interview du président iranien qui défend une thèse apparemment rassurant: il projette un règlement politique de la crise syrienne et yéménite. En accord, dit il, avec nos propres principes.
Mais quels principes? Ce là tout le problème. Les principes de la république islamique sont ils concevables pour d'autres?
Pas vraiment.