LE JEU DANGEREUX DU PRESIDENT IRANIEN
Mais que cherche donc l’actuel président iranien ? Que veut-il au juste ? Sont-ce les gros problèmes économiques et politiques de l’Iran qui le poussent à la fuite en avant et à chercher un exutoire confortable dans les relations internationales, en se confrontant aux USA et en menaçant constamment Israël de disparition ?
Ainsi donc, tous les chefs d’Etat et de gouvernement présents à Rome pour la réunion au sommet de la FAO se sont rendus sur place pour parler de la faim dans le monde et voir comment y obvier. L’Iranien arrive sur place et que fait-il ? Il menace une nouvelle fois Israël… alors que la conférence porte sur la faim dans le monde !!
Ce petit jeu ne fait rire personne et pourrait très mal se finir pour l’intéressé qui n’est plus vraiment en odeur de sainteté dans son propre pays. Une grande majorité de la jeunesse iranienne, née sous le régime des Mollahs, n’a rien connu d’autre et aspire, pourtant, à un mode de vie à l’américaine. Au plan extérieur, les violations des règles de l’ONU par le régime iranien isolent de plus en plus le pays sur la scène internationale. Ses seuls amis sont la Syrie, le Hezbollah et le… Venezuela ; et encore ces pays sont proches de l’Iran parce qu’ils craignent les foudres américaines… Les sanctions de l’ONU vont sûrement se durcir et les investissements en iran ont subi un arrêt net.
Il se pourrait bien qu’avant de quitter la Maison Blanche, le président Bush laisse un petit souvenir, assez inoubliable, au président iranien. La visite du Premier Ministre israélien penche dans la même direction.
Prions pour que cela n’arrive pas et que le peuple iranien se donne enfin un chef digne de sa grande histoire et à la hauteur de son apport à la civilisation mondiale.
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LE JEU DANGEREUX DU PRESIDENT IRANIEN
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LE SPECTRE DE LA FAMINE…
LE SPECTRE DE LA FAMINE…
Qui l’eût cru ? Qui aurait pu prédire que nous serions, en ce début de troisième millénaire, préoccupés par un problème que l’on croyait définitivement éloigné de nous, la faim ? La réunion internationale qui se tient ces jours ci à Rome au sommet de la FAO vient nous rappeler avec brutalité l’actualité de ce problème. Ce sont toujours les mêmes Etats qui souffrent de pénurie, de la paucité des ressources et de la malgouvernanace.
Comment agir pour sauver l’Afrique puisque c’est elle principalement qui est menacée ? Ce continent doit se prendre en main de manière plus énergique et mieux réguler ses économies. On ne peut plus le prendre en charge alors que tous ces Etats africains ont accédé à l’indépendance depuis des décennies.
Le Président Sarkozy a eu raison de dire à Rome que les Etats en questions doivent s’équiper pour assurer leur auto-suffisance alimentaire… Est-ce un vœu pieux ou un objectif réaliste ? L’avenir nous le dira…
Mais tout de même ! Lorsque l’on voit des Etats riches en matières premières ne même pas offrir de l’eau potable à la totalité de leur population, on s’interroge ! Lorsque des instances internationales se voient contraintes de prélever un pourcentage de la manne pétrolière ou autre afin d’être certaines qu’elle au moins ne sera pas détournée, on se frotte les yeux tant on a de la peine à y croire. Et je laisse de côté l’enrichissement scandaleux de certains dirigeants (pas tous), certaines ambassades ou d’autres signes extérieurs de richesse là où les populations manquent du strict nécessaire.…
Je crois que l’Afrique est un continent d’avenir, qu’elle peut s’en sortir si elle se donne des règles strictes de bonne gouvernance et de saine démocratie. Mais en tout état de cause, et même si ces efforts ne sont pas fournis en temps et en heure, il faut aider les Africains à vivre et à travailler chez eux.
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LA RÉFORME CONSTITUTIONNELLE EN FRANCE ET L’ENTRÉE DE LA TURQUIE EN EUROPE
LA RÉFORME CONSTITUTIONNELLE EN FRANCE ET L’ENTRÉE DE LA TURQUIE EN EUROPE
Il semble bien que la Turquie s’invite dans le débat constitutionnel en France puisque l’on continue d’exiger la consultation référendaire pour l’admission d’un pays d’une certaine densité de population au sein de l’Europe… L’allusion au cas de la Turquie est transparente. Et on comprend les réticences de la classe politique. Jusqu’à nouvel ordre, l’Europe a obéi à certaines valeurs judéo-chrétiennes, démocratiques, sans être un club chrétien, comme le lui reprochait injustement l’ancien Chancelier fédéral Helmut Kohl.
Qu’est-ce qui nous sépare au juste de la Turquie actuelle ? Sans lui faire injure et sans méconnaître ses grands efforts : beaucoup de choses.
Sans même se focaliser sur les problèmes arménien et kurde, qui sont de taille, il y a le respect des valeurs des démocraties occidentales, le rejet de l’exclusivisme religieux, la stricte égalité des hommes et des femmes, la séparation de l’église et de l’Etat et tant d’autres choses… Ce serait illusoire de vouloir ignorer les craintes diffuses des autres pays d’Europe et notamment des Français. On parle peu en Europe de l’inquiétante démarche de la Cour suprême turque qui enquête sur la menace que fait peser sur la laïcité du pays une certaine idéologie…
Comte tenu de l’importance de la population turque, près de 90 millions d’habitants, ce pays, en cas d’adhésion, aurait le plus fort contingent de députés au Parlement européen de Strasbourg, et ce, de façon mécanique, en raison de la pondération des voix. On voit d’ici les bouleversements que cela entraînerait. Cela dit, sans le moindre irrespect à l’égard d’un grand pays comme la Turquie. Les opinions publiques nationales des grands pays d’Europe en sont conscientes.
Tout simplement les gouvernements sont moins libres que leurs opinions publiques. Il y a de fortes chances pour que l’on s’oriente vers la solution préconisée en son temps par la Chancelière fédérale Angela Merkel qui opte pour un partenariat privilégié… La Turquie fait de grands progrès sur la voie de la modernisation économique et des avancées démocratiques, mais le compte n’y est pas. Je le répète, ce n’est pas faire injure à ce grand pays que de le constater.
C’est un pays important, appelé à jouer un rôle non négligeable dans les relations internationales. On le voit dans le rôle clé qu’il joue dans les pourparlers entre les Syriens et les Israéliens. Il peut aussi arrimer à la civilisation européenne les républiques caucasiennes qui émergent difficilement de la longue domination soviétique…
La Turquie pourra obtenir des aides de l’Europe. Elle y a droit mais ce n’est pas suffisant pour en faire partie. Pas pour le moment. Mais il faut saluer ses progrès et les encourager. Un partenariat privilégié avec elle s’impose pour la paix et la stabilité dans le monde.
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