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Le comportement de l’actuel directeur de l’AIEA, l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique, ne laisse pas d’étonner, voire même d’inquiéter. Même la France, qui a jusqu’ici temporisé, hausse le ton et demande des explications. Comment peut-on, alors qu’on est chargé de contrôler le nucléaire iranien, proposer d’en prendre son parti et proclamer urbi et orbi qu’on devrait s’en accommoder et permettre à ce pays de développer son avance dans un domaine aussi sensible ?
Le directeur de l’Agence a très certainement eu connaissance des propos irresponsables du président iranien concernant Israël et l’Holocauste et doit savoir à quand s’en tenir si, par malheur, un tel régime parvenait à se doter de l’arme nucléaire.
On en vient à se demander si parfois, le choc des civilisations n’est pas en train de prendre le pas sur le dialogue des cultures. Je veux dire par là que les différents pays, appelés à parler entre eux, ne placent pas toujours derrière les mêmes mots les mêmes concepts. En d’autres termes, ils ne disent pas la même chose. Comment s’entendre (au propre comme au figuré) si l’on n’entend pas les mêmes choses ? Comment expliquer à un président qu’on ne peut pas proclamer sa volonté de rayer un pays de la carte ? En soi et à elle seule, une telle déclaration est déjà «hénaurme»… Et pourtant, son auteur persiste et signe.
Il convient donc d’œuvrer sérieusement et sans langue de bois à une homogénéisation des cultures, tout en respectant les spécificités de chacun. Mais il faut se souvenir que la Culture universelle transcende toute les cultures nationales ou religieuses qui n’en sont que des sous-produits…