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La nouvelle conférence américaine sur le Proche orient



Dans les brochures pénitentielles juives, destinées à la liturgie des journées de deuil ou de jeûne, on utilise une formule qui en dit long sur l'espoir qu'aurait Israël d'être enfin absoud de ses péchés: nos péchés, dit cette prière, sont si nombreux que le temps pourra se consumer alors qu'eux subsisteront encore…
C'est la réflexion qui nous vient à l'esprit lorsque nous considérons les conditions palestiniennes pour une reprise des pourparlers de paix. Le président Abbas voudrait parler du tracé des frontières, des réfugiés et du statut de Jérusalem, trois thèmes absolument insolubles. Autant dire la quadrature du cercle…
Et pourtant, si l'on laissait loin de soi les préjugés, on pourrait avancer un peu: les réfugiés pourraient, pour partie, être indemnisés ou mieux insérés dans les pays arabes ou autres où ils résident, eux ou leurs descendants; Quant à Jérusalem, vu son imbrication dans la cisjordanie, elle pourrait s'étendre plus à l'est et donner naissance à une sorte de capitale, avec une souveraineté particulière sur le lieu sacré de l'islam, la Mosquée d'Al-Aqsa. Enfin, le tracé des frontières reste, il faut bien le reconnaître, le principal point d'achoppement.
Mais au lieu de commencer par le plus difficile, ne serait-il pas plus intelligent de rejeter d'abord et de manière bilatérale tout acte de terrorisme et d'ériger en dogme la négociation?

Il faut rompre ce cercle vicieux et infernal et infliger enfin un démenti à la fatalité.

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