Les remarques désobligeantes d'un ministre algérien, celui des Mudjahidin (les anciens combattants) sont inouïes. C'est absolument sans précédent: quelle manière de souhaiter la bienvenue à un chef d'Etat étranger quatre jours avant une visite officielle!!
Mais ce qui est bien pire, c'est une allusion déplacée à je ne sais quelles origines juives de Nicoilas sarkozy ou à l'influence occulte de je ne sais quel lobby juif qui aurait téléguidé son élection.
De tels arguments rappellent un autre âge mais ils montrent aussi que l'imaginaire de certains continue d'être fécond comme le fut jadis le ventre de la bête immonde.
Certes, le président algérien a désavoué son ministre mais cela montre aussi que l'après Bouteflika a déjà commencé à Alger et que les factions s'empoignent pour imposer leur politique quant aux relations avec la France, l'ancienne métropole.
Mais leprésident Sarkozy a réagi en homme d'Etat responsable: il a calmement déclaré l'incident clos et a réaffirmé sa volonté de se rendre en ami en Algérie.
C'était l'unique réaction possible. Certains, de l'autre côté de la Méditerranée, devraient peut-être s'inspirer d'un si haut exemple…