Après la politique de civilisation, c'est une véritable révolution culturelle qui pointe le bout de son nez. Les Français, orphelins inconsolés et inconsolables des trente glorieuses, ne se résignent pas à la nouvelle situation qui s'impose; plus aucune catégorie socio-professionnelle ne peut avoir le droit de paralyser tout le pays pour voir ses revendications salariales satisfaites.
Les entreprises privées, pour leur part, ne sauraient avoir les mêmes règles d'embauche et de licenciement que le secteur publoic, lui-même, soumis, depuis peu, à un véritbale changement de mentalité. La mondialisation est là, qu'on le veuille ou non. Elle dicte des lois, hélas, fort dures, que l'Etat ne peut plus radoucir dans tous les cas. L'Etat fait tout ce qu'il peut mais il ne peut pas tout faire…
Ces mesures, appliquées avec humanité et compréhension, sont, après une nécessaire concertation, l'avenir. Le pays suivra-t-il? Comprendra-t-il que le travail et l'effort ne sont pas de avians mots? C'est toute la question…
J'ai souvenance d'une formule très forte , prononcée, il y a au moins trois décennies, par le défunt président Georges Pompidou, lors d'un belle conférence presse: rien ne s'acquiert une fois pour toutes, tout se conquiert chaque jour…