Le récent attentat suicide de Dimona, perpétré par deus Palestiniens qui s'étaient iinfiltrés en Israël lors de l'ouverture de la frontière avec l'Egypte (Rafah) aura de graves conséquences. L'aile dure du Hamas le sait et pourtant elle perdure dans son refus. C'est comme si elle voulait réduire à néant le moindre espoir de paix, le plus ténu début de réglement.
Ce qu'il y a de désolant dans ce conflit israélo-palestinien, c'est qu'il faut toujours tout reprendre ab ovo: on a beau nourrir l'édifice de la paix, les terroristes arrivent, perpètrent une action sanglante qui remet tout en cause, provoquant une cinglante réaction d'Israël, ce qui refroidit eo ipso les partisans de la paix. Ce processus que l'on pourrait appeler un prgamatisme à quatre termes est un véritbale cercle vicieux… Comment en sortir?
Et ce ne sont pas les récentes déclarations du président iranien (parues dans le journal Le Monde daté de mercredi) qui vont nous aider à le faire. L'ancien responsable des gardiens de la révolution n'hésite pas reparler d'Israël comme « sale entité sioniste qui tôt ou tard tombera…»
C'est assez étrange mais de telles déclarations, faites sans discernement, pourraient fort bien se retourner contre leur auteur lequel essaie de masquer de graves difficultés intérieures (chômage, criminalité, récession économique due aux sanctions de l'ONU, hostilité du monde extérieur en raison des recherches en matière nucléaire etc…) par une fuite en avant en matière de politique extérieure.
L'Iran qui nous avait habitués à bien mieux au cours de son histoire plurimillénaire se réveillera un jour que l'on souhaite prochain et retrouvera le chamin du bons et de la raison.