Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L’EGYPTE, ISRAÊL ET LE HAMAS

 

L’EGYPTE, ISRAÊL ET LE HAMAS
    Qu’elle soit durable ou qu’elle ne le soit pas, l’instauration d’une trêve entre deux ennemis irréductibles tels Israël et le Hamas est incontestablement un succès pour la diplomatie égyptienne qui est de retour au  proche Orient. Le pays du Nil est le plus grand pays arabe, le plus puissant par l’étendue du territoire et le nombre de sa population ; au plan économique, il marque le pas depuis un certain temps, mais son alignement sur les USA et son traité de paix avec Israël lui assurent de la part de l’occident d’importants subsides lui permettant de maintenir la tête hors de l’eau.
    Depuis qu’elle a signé ce traité avec son ancien ennemi, l’Egypte joue un rôle majeur, parfois contrarié par l’Arabie Saoudite qui est, certes, dans le même camp, mais qui dispose, elle, d’un pactole de pétro-dollars incomparable ! Ce qui apporte une ombre au tableau, c’est la turbulence et la montée en puissance des frères musulmans qui se signalent par un activisme de plus en plus rude.
    C’est grâce aux navettes effectuées par le chef des services secrets, le général Sleimane, homme de confiance du président Moubarak, que la trêve a été instaurée entre Israël et le Hamas à Gaza. Tiendra-t-elle ? On le souhaite. Mais quelques enseignements peuvent être tirés de cette situation :
1)    en instaurant un blocus presque hermétique contre Gaza, l’Etat d’Israël a fini par ramener les dissidents palestiniens à un début de raison.
2)    En s’abstenant de lancer une offensive terrestre de grande envergure contre la bande de Gaza où se cachent les terroristes, Israël a prolongé la vie de son soldat captif depuis deux ans, le caporal franco-israélien Gil’ad Shalit.
3)    En faisant un plan sur la durée, l’Egypte et Israël, alliés du président palestinien Abbas, marginalisent chaque jour d’avantage les terroristes qui ne peuvent survivre qu’en multipliant les fuites en avant. Mis à part quelques tirs sur Sdérot immédiatement repérés et durement réprimés par Tsahal,  ils n’ont aucune perspective politique digne de ce nom.

Il faut don féliciter la diplomatie égyptienne pour ses succès et se féliciter de son rôle bénéfique au proche orient. Enfin, un pays arabe qui a  compris que ses intérêts bien compris étaient du côté de la paix
   

 

Les commentaires sont fermés.