LE DEPART DE PATRICK POIVRE D’ARVOR : SALUT, L’ARTISTE (II)
Ce fut hier soir sur TF1 un moment de grande émotion, certes, contenue, mais parfaitement perceptible. Un journaliste, de qualité, égal à lui-même, présentant un journal télévisé dont il savait pertinemment qu’il serait le dernier, après près de 21 ans de bons et loyaux services… Nous ne perdrons pas de temps à chercher d’introuvables motifs à cette soudaine disgrâce. Mais ce n’est pas la première fois. Souvenons nous d’Yves Mourousi qui avait lui aussi connu une incroyable longévité et qui s’était un jour conduit de manière inattendue. Peu de temps après, il disparut des petites lucarnes et mourut, victime d’une cruel cancer…
Le monde de la télévision est cruel, comment les autres univers des autres professions. Le salut consiste à savoir que les projecteurs s’éteindront avec la même rapidité que lorsqu’ils furent allumés… C’est un monde virtuel, onirique, inconsistant, dans lequel il ne faut mettre le pied qu’avec une grande circonspection…
PPDA se reconvertira, il rebondira, il l’a dit : c’est un au revoir. Nous lui souhaitons bonne chance pour sa vie personnelle comme pour sa nouvelle carrière.