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LES DEUX SOLDATS ISRAELIENS DU HEZBOLLAH SONT MORTS…

 

 

LES DEUX SOLDATS ISRAELIENS DU HEZBOLLAH SONT MORTS…
    C’est une erreur tragique qu’a commise le Hezbollah en rendant à Israël deux cercueils  des soldats Réguev et Goldwasser. On se souvient des faits : à la suite d’une attaque à la frontière d’Israël avec le Liban, il y a deux ans, le Hezbollah qui se conduit comme un état dans l’Etat avait attaqué une patrouille israélienne, tué six soldats israéliens et en avaient capturé deux autres, dont l’un, nous dit-on, était gravement blessé. S’engagea alors une guerre aérienne et par la suite terrestre de plusieurs semaines qui ne permit pas de retrouver les deux captifs, lesquels avaient probablement été exfiltrés vers un pays voisin.
    Fidèle aux valeurs juives qui remontent presque à la seconde destruction du Temple de Jérusalem vers 68/70 de notre ère, le gouvernement israélien avait engagé de difficiles négociations avec le Hezbollah par l’intermédiaire d’agents allemands. Lesquels ont permis de finaliser l’accord d’aujourd’hui.
    Deux années durant, toute l’opinion publique israélienne avait vécu au rythme de ces négociations. Les Israéliens, héritiers de valeurs bibliques presque trois fois millénaires ont toujours voulu délivrer leurs captisf aux mains de l’ennemi et -, à défaut de les retrouver vivants, tiennent à leur donner une sépulture juive afin que ceux qui, au péril de leur vie, sont allés défendre leur pays puissent au moins y reposer pour l’éternité.
    Israël a don remis près de deux cents dépouilles au Liban ainsi que cinq prisonniers vivants, dont l’assassin Samir Kountar, responsable de  la mort de quatre personnes dont une fillette de deux ans et demi qu’il tua de ses mains. Et cet homme va être reçu comme un héros par le nouveau président libanais à Beyrouth.
    On devine les sentiments éprouvés par tous ceux qui, de par le monde, abritent encore en eux une parcelle d’humanité. Mais il ne faut pas s’émouvoiir de la bestialité et de la cruauté de certains. Certes, la peine est grande mais ce qui compte, c’est ce qui va se passer dans les prochains jours. Le gouvernement israélien l’a montré par le passé, il n’oubliera pas. Il n’oubliera pas cette insupportable attente des familles, impatientes de savoir si leurs proches étaient en vie ou non. 
    Décidément, ce n’est pas demain que cette région du monde connaîtra le clame et la paix. Mais je terminerai cette note par deux citations, l’une biblique et l’autre, issue de la sagesse populaire allemande :
Les fils s’en retourneront chez eux (we-shawu banim li-gevoulam) Jérémie 31 ; 16. La seconde : Gottes Mühlen mahlen langsam, langsma aber fein
 

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