LA BELGIQUE, AU BORD DE L’ÉCLATEMENT ?
Ce qui se passe chez nos amis belges ne laisse pas d’inquiéter. Ces oppositions de plus en plus vives entre Flamands et Wallons, prennent une tournure de plus en plus préoccupante. Quand j’étais jeune, j’avais un jour demandé au professeur d’histoire-géographie pour quelle raison on parlait du roi des Belges et non de Belgique… Elle me répondit que cela tenait au rapprochement, pas toujours aisé, de populations, de langues et de cultures bien différentes.
La situation n’a pas changé depuis et justifie pleinement le titre porté par le monarque. Des disparités économiques, des différences de sensibilité et une volonté de plus en plus affirmée de vivre sa vie animent les deux parties antagonistes. Au point qu’après de longs mois passés sans gouvernement, le premier ministre en charge fait lui aussi un constat d’échec au terme d’un courageux travail de cent vingt jours…
Il est assez incroyable que la classe politique belge ne parvienne pas à s’entendre pour gouverner l’un des pays les plus avancés d’Europe, qui abrite le centre nerveux de l’Union Européenne et tant d’autres institutions européennes ou internationales.
On m’a récemment raconté l’histoire suivante : une violente manifestation se déroule en plein Bruxelles et les forces de l’ordre réussissent enfin à séparer les Wallons et les Flamands qui menaçaient d’en venir aux mains. Les policiers crient alors : les Flamands à droite et les Wallons à gauche. C’est alors qu’un groupe de juifs religieux, grands chapeaux sur la tête et longue redingote noire sur le corps, s’adressent ainsi aux policiers : et nous, les Belges, on se met où ?