NATALITE, FECONDITE ET RENOUVELLEMENT DE LA POPULATION.
Dans cet été finissant qui ne nous a pas apporté que de bonnes nouvelles, c’est le moins qu’on puisse dire, voici une annonce qui montre que parfois aussi on peut renouer avec les forces de la vie et de l’amour : les femmes françaises détiennent la palme avec en moyenne deux enfants ; c’est une très bonne nouvelle.
Il ne faut pas confondre la natalité et la fécondité, le second élément est nettement plus intéressant que le premier puisqu’il signale la possibilité, la potentialité tandis que l’autre marque le nombre d’enfants effectifs que chaque femme met au monde.
Il semble que la France, comme on vient de le dire, se distingue et fasse mieux que l’Allemagne, la Pologne et les pays du nord de l’Europe. A cela plusieurs explications : d’abord, les femmes se rendent compte que la chose la plus valorisante, après l’indépendance économique et l’épanouissement professionnel, c’est l’accomplissement de la maternité.
Il y a la possibilité, permise par la médecine, d’avoir des enfants plus tard ; il n’est pas rare que des femmes aient des enfants entre 35 et 40 ans, ce qui était moins fréquent avant. Enfin, il y a une évolution nette en faveur d’un cadre moins contraignant que le mariage, les femmes se choisissant un compagnon comme père de leurs enfants, sans être passé devant Monsieur le Maire…
L’attachement d’une mère est quelque d’irremplaçable, d’incomparable. Même quand on a perdu ses parents, ce qui est l’évolution normale de toute existence humaine, on se souvient, certes, de ses deux parents, mais la mère occupe dans notre cœur une place à part.
Pour finir, l’hommage du philosophe allemand Friedrich Nietzsche qui, bien que ne s’étant jamais marié et ayant une relation ambiguë avec les femmes, s’était écrié : O ! Etres humains, vénérez la maternité, l’homme n’est jamais qu’un hasard.
A méditer.