LES TROUBLES DE SAINT-JEAN D’ACRE (AKKO)
La ville d’Akko, Saint-Jean d’Acre selon les croisés, la ville dont les murailles résistèrent à Napoléon Bonaparte, a été secouée de violents troubles interconfessionnels, à la suite de la provocation d’un arabe israélien qui n’a rien de mieux à faire que de se promener à bord de sa voiture, la radio à fond, dans le quartier juif en prières la veille de kippour… Le sang des jeunes juifs de la ville, une ville où subsiste un petit tiers d’Arabes israéliens, ne fit qu’un tour : le véhicule du coupable fut dûment caillassé et l’homme laissé pour mort… Ce qui n’était pas vrai.
Mais la rumeur mena une centaine d’Arabes dans centre ville où ils se mirent à tout casser. Ce qui provoqua une réaction musclée de la police et des garde-frontières d’Israël. On imagine la suite. Vague d’arrestations et réactions indignées des uns et des autres.
Un député arabe ainsi qu’un ministre arabe israélien ont ramené le calme surtout après l’Arabe coupable s’était excusé et avait affirmé qu’il ne récidiverait jamais plus.
La plus tragi-comique dans toute cette affaire, c’est la réaction du terroriste du Hamas à Gaza qui parla de protéger ses frères «soumis à l’occupation et à l’oppression israéliennes»… Ce que ce brave homme ne sait pas, c’est que ces Arabes israéliens ne changeraient pas de nationalité pour tout l’or du monde, conscients qu’ils sont de l’ordre démocratique qui règne en Israël et nulle part ailleurs dans le monde arabe.
Au fond, telle est la leçon des troubles d’Akko