LES PROCHAINES ÉLECTIONS EN ISRAÊL
J’ai pu suivre ce matin, très tôt, les analyses fort intéressants d’un proche conseiller d’Ehoud Barak et qui avait jadis très proche de Yosef Beillin, l’un des promoteurs des accords d’Oslo. On sait depuis peu que cet homme de gauche qui a effectué un travail important, quel que soit le point de vue auquel on se place, a pris la décision de se retirer de la vie politique et d’employer ses compétences dans d’autres domaines, notamment l’aide à l’économie palestiniennes ( !)
Et que disait cet homme concernant l’avenir du parti travailliste ? Eh bien, ses prévisions sont plutôt sombres : délitement du parti dont de grandes phalènes ont migré vers kadima, absence (c’est lui qui le dit) d’un programme de gouvernement digne de ce nom, menace de putsch pesant sur son leader actuel et érosion de son influence électorale au point de ne plus être crédité que de 9 à 11 sièges pour les élections législatives du 10 février… Le seule point positif (on se console comme on peut), c’est l’arrivée de jeunes désireux de prendre une part plus active à la vie politique de leur pays. Des gens qui veulent s’investir mais qui auront à subir les perfidies des vieux leaders qui feront tout pour garder leurs places… Et la décision de Barak de faire désigner par les militaire lors de primaires les membres de la liste de futurs députés n’y changera rien…
Ce qui m’a aussi frappé, c’est la volatilité de l’électorat de kadima, parti créé de toutes pièces par Ariel Sharon qui en était le spiritus rector, le genius loci. C’était lui qui le portait en avant et l’incarnait. On sait ce qu’il en advenu avec Ehoud Olmert et aujourd’hui avec Madame Livni… Comme il n y a plus de moteur puissant pour faire aller ce parti de l’avant, une bonne partie de ses électeurs s’en retournera d’une manière ou d’une autre vers le likoud de Benjamin Netanyahou, crédité d’au moins 31 sièges, à égalité, prétend-on, avec kadima.
De fait, par quelque bout que l’on prenne la politique israélienne actuelle, on se rend compte que c’est bien le leader de la droite qui l’emportera. Est-ce un bien, est-ce un mal ? L’avenir le dira. Mais la faillite du parti travailliste, englué dans des rivalités de personnes et à court d’idées, explique en grande partie la montée en puissance du likoud.
Le problème, toutefois, c’est que la politique extérieure est le problème numéro 1 de la politique intérieure d’Israël.
J’ai pu suivre ce matin, très tôt, les analyses fort intéressants d’un proche conseiller d’Ehoud Barak et qui avait jadis très proche de Yosef Beillin, l’un des promoteurs des accords d’Oslo. On sait depuis peu que cet homme de gauche qui a effectué un travail important, quel que soit le point de vue auquel on se place, a pris la décision de se retirer de la vie politique et d’employer ses compétences dans d’autres domaines, notamment l’aide à l’économie palestiniennes ( !)
Et que disait cet homme concernant l’avenir du parti travailliste ? Eh bien, ses prévisions sont plutôt sombres : délitement du parti dont de grandes phalènes ont migré vers kadima, absence (c’est lui qui le dit) d’un programme de gouvernement digne de ce nom, menace de putsch pesant sur son leader actuel et érosion de son influence électorale au point de ne plus être crédité que de 9 à 11 sièges pour les élections législatives du 10 février… Le seule point positif (on se console comme on peut), c’est l’arrivée de jeunes désireux de prendre une part plus active à la vie politique de leur pays. Des gens qui veulent s’investir mais qui auront à subir les perfidies des vieux leaders qui feront tout pour garder leurs places… Et la décision de Barak de faire désigner par les militaire lors de primaires les membres de la liste de futurs députés n’y changera rien…
Ce qui m’a aussi frappé, c’est la volatilité de l’électorat de kadima, parti créé de toutes pièces par Ariel Sharon qui en était le spiritus rector, le genius loci. C’était lui qui le portait en avant et l’incarnait. On sait ce qu’il en advenu avec Ehoud Olmert et aujourd’hui avec Madame Livni… Comme il n y a plus de moteur puissant pour faire aller ce parti de l’avant, une bonne partie de ses électeurs s’en retournera d’une manière ou d’une autre vers le likoud de Benjamin Netanyahou, crédité d’au moins 31 sièges, à égalité, prétend-on, avec kadima.
De fait, par quelque bout que l’on prenne la politique israélienne actuelle, on se rend compte que c’est bien le leader de la droite qui l’emportera. Est-ce un bien, est-ce un mal ? L’avenir le dira. Mais la faillite du parti travailliste, englué dans des rivalités de personnes et à court d’idées, explique en grande partie la montée en puissance du likoud.
Le problème, toutefois, c’est que la politique extérieure est le problème numéro 1 de la politique intérieure d’Israël.