le résultat des élections législatives en Israël :
Une élection n’est jamais gagnée d’avance. Alors que le likoud avait près de dix points d’avance sur Kadima, c’est le parti fondé par Ariel Sharon qui arrivé en tête, mais vraiment d’une très courte tête : un siège. Le deuxièle enseignement, c’est la formidable percée de la droite extrême, emmenée par Avigdor Liebermann qui a fait une campagne très dure, prenant violemment à partie les Arabes israéliens dont il a publiquement mis en doute la loyauté envers l’Etat juif. Le troisième enseignement, enfin, est l’effondrement historique du parti travailliste, celui-là même qui accompagna les tout premiers pas de l’Etat d’Israël. C’est probablement l’usure, le non-renouvellement des idées et des hommes qui ont conduit à ce résultat : 13 sièges sur 120 alors que le parti russophone de Libermann, Israël beyétnu (Israël, notre maison) en registre 15 sièges et va pouvoir dicter ses conditions au futur premier ministre ; il est évident que ce parti reflète la sensibilité politique d’eune forte minorité russe qui compte un peu plus d’un million d’âmes et qui ne témoigne pas d’un enthousiasme débordant à l’égard de leurs compatriotes arabes.
le résultat des élections législatives en Israël :
Une élection n’est jamais gagnée d’avance. Alors que le likoud avait près de dix points d’avance sur Kadima, c’est le parti fondé par Ariel Sharon qui arrivé en tête, mais vraiment d’une très courte tête : un siège. Le deuxièle enseignement, c’est la formidable percée de la droite extrême, emmenée par Avigdor Liebermann qui a fait une campagne très dure, prenant violemment à partie les Arabes israéliens dont il a publiquement mis en doute la loyauté envers l’Etat juif. Le troisième enseignement, enfin, est l’effondrement historique du parti travailliste, celui-là même qui accompagna les tout premiers pas de l’Etat d’Israël. C’est probablement l’usure, le non-renouvellement des idées et des hommes qui ont conduit à ce résultat : 13 sièges sur 120 alors que le parti russophone de Libermann, Israël beyétnu (Israël, notre maison) en registre 15 sièges et va pouvoir dicter ses conditions au futur premier ministre ; il est évident que ce parti reflète la sensibilité politique d’eune forte minorité russe qui compte un peu plus d’un million d’âmes et qui ne témoigne pas d’un enthousiasme débordant à l’égard de leurs compatriotes arabes.
Mais que va-t-il se passer à présent ? Ce sera certainement la droite rassemblée qui formera le futur gouvernement et Benjamin Netanyahu qui le dirigera car sa coalition avec les partis religieux et les autres petits partis de droite totalise près de 64 sièges à la Kenését.
Que va-t-il se passer avec les Palestiniens ? Il est clair que les pourparlers de paix ne vont pas connaître d’avancées spectaculaires, à moins que, semblable à ses grands prédécesseurs de droite, Netanyahu n’ait le courage d’imposer à son camp la voie de l’apaisement.
Que l’on me comprenne bien : je n’insinue pas que cet homme politique veut la confrontation avec ses voisins, je dis simplement que les léecteurs de son pays, excédés par les menaces terroristes arabes ne croient plus vraiment à la paix en raison des attaques qu’ils subissent. Après tout, ce fut Menahem Begin qui évacua la péninsule du Sinaï et Ariel Sharon qui rendit la bande de Gaza sans contre partie aucune. Alors, attendons pour voir.
Mais Israël demeure l’unique démocratie véritable dans cette région où les dictateurs et les autocrates ont hélas ! bien de beaux jours devant eux…