SILVIO BERLUSCONI
Quel homme ! Quel esprit d’à propos ! Voici un homme qui aura changé l’Italie, qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime point. Certes, il défraie la chronique par quelques gentilles frasques : il traite les juges de fous ou de déséquilibrés, fait voter des lois qui lui assurent une sorte d’impunité, s’entiche (sans gravité) d’une jeunette qui s’adresse à lui en l’appelant papi, la fait venir dans son bureau chaque fois qu’il a un petit instant de libre… Et que fait-il ? Il chante devant elle ses chansons préférées et lui demande son avis…
SILVIO BERLUSCONI
Quel homme ! Quel esprit d’à propos ! Voici un homme qui aura changé l’Italie, qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime point. Certes, il défraie la chronique par quelques gentilles frasques : il traite les juges de fous ou de déséquilibrés, fait voter des lois qui lui assurent une sorte d’impunité, s’entiche (sans gravité) d’une jeunette qui s’adresse à lui en l’appelant papi, la fait venir dans son bureau chaque fois qu’il a un petit instant de libre… Et que fait-il ? Il chante devant elle ses chansons préférées et lui demande son avis…
J’oubliais : aux rescapés du tremblement de terre, il explique qu’il faut faire comme s’il s’agissait d’un long week end à la campagne…
Cette amitié tendre serait passée inaperçu n’était la réaction courroucée de Madame Berlusconi qui demande pratiquement le divorce par voie de presse et crie à qui veut l’entendre qu’elle refuse de vivre avec un mari qui fréquente des mineures… Du jamais vu, même dans la péninsule ! Et pour prendre les gens à témoins, entendez l’opinion publique, l’épouse bafouée signale que son époux ne s’est jamais déplacé pour les dix-huit ans de ses enfants…
Et que fait Il cavalieri ? Il se justifie à la télévision en disant qu’il ne serait plus lui-même s’il n’allait au devant des gens, que c’est sa nature etc… On raconte même que son rêve serait de vivre jusqu’à 120 ans (comme Moïse !) et que les maquilleuses de la télévision sont priées de dissimuler à cou de crème et de fond de tient tous les outrages du temps sur le visage du président du Conseil italien…
Et que font les Italiens ? Ils rient, se mettent du côté du cavalieri et disent que parler de leur président du conseil, c’est dresser leur autoportrait ou rédiger leur autobiographie. Comprenez : il est comme nous, il nous renvoie notre propre image. Et rien d‘autre.
Sans avoir quelque affinité avec lui, j’avoue qu’il me fait bien rir