Inglorious bastards de Quentin Tarantino
Quel film ! Après une journée bien remplie, je me suis laissé entraîner vers le cinéma pour voir le film de Quentin Tarantino dont je n’avais pas idée. Le résultat fut tonitruant : des scènes de violence encore jamais vues, un suspens presque insupportable, des séquences quasi insoutenables, et le tout pris dans un scénario préparé de main de maître…
J’ai appris grâce à la rédaction avisée de notre plateforme à ne plus résumer un film afin de donner envie d’aller le voir dans les salles de cinéma. Disons que la survivante d’une famille juive cachée par un fermier français est massacrée par les sbires d’un commandant SS dont la chasse aux juifs clandestins est devenue la spécialité. Shoshana, la survivante échappe au massacre des siens et jure de se venger.
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Inglorious bastards de Quentin Tarantino
Quel film ! Après une journée bien remplie, je me suis laissé entraîner vers le cinéma pour voir le film de Quentin Tarantino dont je n’avais pas idée. Le résultat fut tonitruant : des scènes de violence encore jamais vues, un suspens presque insupportable, des séquences quasi insoutenables, et le tout pris dans un scénario préparé de main de maître…
J’ai appris grâce à la rédaction avisée de notre plateforme à ne plus résumer un film afin de donner envie d’aller le voir dans les salles de cinéma. Disons que la survivante d’une famille juive cachée par un fermier français est massacrée par les sbires d’un commandant SS dont la chasse aux juifs clandestins est devenue la spécialité. Shoshana, la survivante échappe au massacre des siens et jure de se venger.
Parallèlement, un officier américain forme un groupe de juifs de son pays afin de scalper (je dis bien de scalper) les Nazis. Les scènes sont, à ce propos, insoutenables…
Après bien des rebondissements, il y a une apocalypse finale, tout saute, part en fumée, les survivants du commando tirent au fusil mitrailleur dans le tas … Bref c’est l’hécatombe. Mais le pire est à venir, car le film dure plus de deux heures. La fin est inattendue. Au cours du film, on sent la main magistrale de Tarantino qui mène l’action comme il l’entend. Tous les acteurs, masculins et féminins sont excellents. Brad Pitt est parfait.
J’hésite sur l’interprétation du film : est-ce une parodie cruelle où l’on fait subir à la Wehrmacht et aux SS les mêmes sévices cruels infligés à leurs victimes ? Est-ce la volonté de montrer que la vengeance est un plat qui se mange froid, ce qui est superbement incarné par la jeune héroïne ? Je ne sais.
Mais l’allusion au signe d’infamie du personnage biblique Caïn est patente : l’officier nazi qui tente de sauver sa peau se voit poser une question qui révèle l’essence de son moi profond : si on lui accorde une amnistie, consentira-t-il à se défaire de son uniforme de SS, en d’autres termes changera-t-il au plus profond de lui-même ? Donc, aura-t-il des remords, des regrets ? La réponse est évidemment négative, ce qui lui vaut d’être marqué au front pour toujours.
C’est peut-être l’enseignement véritable de ce film : les tortionnaires nés ne changeront jamais. Ils méritent donc le châtiment qui leur réservé.