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Noël à Jérusalem

Noël à Jérusalem,
Parti à Jérusalem voir un collègue, j’ai oublié, mais vriament oublié que nous étions le 24 décembre et que c’était cela même qui expliquait la présence de tant de groupes israéleins mais surtout chrétiens dans le lieu où je me rendais. A savoir le vieux quartier du temple, où l’on accède après avoir traversé toutes les échoppes arabes de la vieille ville. Le contraste est d’ailleurs frappant : Palestiniens et Israéliens m’apparurent transparents les uns aux autres : pas un regard, pas un sourire entre les passants et les patrons des magasins. In se croise mais on ne se voit pas. On cohabite mais on néchange pas.
Je me redns donc chez mon collègue qui m’a promis de me faire rencontrer un scribe, un sofer de rouleaux de la Tora. J’arrive a Jérusalem avec une bonne heure de retard, due à l’embouteillage chréonique à l’éentrée de la ville. Je gare le véhicule à la porte de Jaffa dans un parking souterrain et ensuite je mr rends dans la vieille ville. Aucun palestiniens ne veut me dire où se trrouve la rue que je cherche, mais mon épouse finit par la trouver et nous nous rendons chez les scrive des rouleaux de la Tora.
L’homme est jeune, environ 45 ans, épiasses lunettes, longue barbe noire. Il me fait bonne impression ; natif de Dkerba en Tunisie, il est venu à Jérusalem à l’âge de cinq ans, ce qui explique qu’il a totalement oublié lle peu de français qu’il savait. Un rouleau de la Tora est là sur la table ; je le déroule et me mets à lire les derniers chapitres du Deutéronome. L’écriture est belle, aérée, de type sefarade. Je déroule encore le parchemin que je trouve très souple. On m’explique qu’il s’agit de veaux embryonnaires, ce qui explique la douceur de leur peau dont son se sert en les ayant cousus les uns aux autres. Le scribe m’explique que la toute dernière phrase du Pentateuque est généralement laissée en suspens afin que les destinataires du rouleau de la loi puissent le compléter et y apporter leur propre contribution puisque la tradition voulait que chaque juif écrive pour lui un sefer Tora. La phrase zn question s’intitule ainsi : le= eyné kol Israël : aux yeux de tout Israël.
J’ai beau avoir écrit tout ce que j’ai écrit sur la constitution du Pentateuque, sur le caractère mythique des psesonnsges bibbkliques, je ne ne parviens pas à dominer mon émotion.
C’est pour de tels rouleaux que des milliers de juifs, voire des centianes de milliers ont été brûlés ou ont volontairement préféré la mort à la conversion forcée.
Et lk’ai découvert tout cela, la veille de Noël. Cureieuse ville de Jérusalem, si différente de Tel Aviv !
Joyeux Noël et pour le sefer Tora disons le verset du Psamiste : si ta Tora n’avait consriutué mes délcies, j’aurai péri dans ma misère.
Mais une autre anecodte me revient à l’esprit : le roi de Prusse Frédéric II doit avoir demandé à un philosophe de lui livrer une seule preuve de l’existence de Dieu après que Kant avait détruite toute connaissance métaphysique et donc fait litière de toutes preuves classique. Le philosophe répond ainsi au roi ; Jawohl Majestät, die Juden. Oui, Majesté, la preuve que Dieu existe, c’est que les juifs existent toujours (malgré toutes les persécutions visnat à les faire disparaître……

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