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La déchéance de la nationalité française

La déchéance de la nationalité française

 

De là où je me trouve et alors que je savoure la la lecture des nouvelles de Gustave Flaubert, notamment le sublime récit intitulé un cœur simple (sur lequel je reviendrai prochainement), je ne parviens pas à suivre l’actualité française et européenne. Mais j’ai pu, grâce à l’internet, me porter sur Le Monde et Le Figaro.fr. En politique intérieure française, ce qui a retenu mon attention, c’est évidemment la possible déchéance de la nationalité française visant des criminels qui s’en prennent aux forces de l’ordre et ç des représentants patentés de l’Etat. Cette mesure, grave en soi et qui ne sera appliquée, je pense, que dans des cas extrêmes, est, semble-t-il, plébiscitée par l’opinion publique. Pourquoi ? Pour une raison très simple, parce que les flux migratoires n’ont jamais été organisés, contrôlés, ni simplement aménagés.

Le discours du président de la République sur les primo-arrivants et les nouveaux venus m’avait bien plu bien qu’il eût soulevé des tempêtes dans les rangs de l’opposition. Je pense qu’en recourant à une telle mesure, celle de retirer la nationalité acquise par naturalisation, le gouvernement s’est rendu compte que le peuple de France supportait de moins en moins une certaine délinquance. Il ne faut pas se bander les yeux ni se cacher derrière son petit doigt, le pays a un problème, et un problème sérieux qui exige une solution autre que théorique.

La France a toujours été ouverte et accueillante ; il suffit de consulter un bottin téléphonique pour s’en rendre compte. Les médecins, les avocats, les professeurs d’université et au collège de France, l’Académie Française, etc. dans tous les secteurs elle a intégré et assimilé ceux qui le voulaient bien. Il existe une socio-culture française qui a ses propres caractéristiques et qui souhaite les conserver car elles ont fait leurs preuves. Ceux qui viennent doivent, sans se faire violence d’aucune sorte, s’y plier et s’y adapter. Cela n’est pas le cas. D’où le problème auquel nous faisons face aujourd’hui. D’aucuns pensent que tous ces dysfonctionnements remontent à l’année 1974 lorsque la mesure du regroupement familial fut appliquée sans discernement. C’est possible, mais ce qui est incontestable, c’est qu’on n’a pas pris de mesures d’accompagnement sur nos mœurs, sur l’égalité des hommes et des femmes, sur la liberté religieuse, sur le respect des autres etc.. Toutes ces choses ont disparu derrière les impératifs économiques. Aujourd’hui, même les descendants des travailleurs immigrés d’hier et d’avant-hier se plaignent de ne se sentir chez eux nulle part. Ni de ce côté ci de la Méditerranée ni de l’autre…

La France est une vieille nation qui vit avec son temps. Son environnement a changé. Sa largesse d’esprit, son ouverture ont été prises pour de la faiblesse, du laisser-aller. Je ne doute pas un instant que cette reprise en main ouvrira la voie à une décrispation des relations sociales. Surtout dans des zones dites sensibles où les forces de l’ordre essuient des coups de feu. Ce qui est proprement intolérable.

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