Les élections législatives en SuEde
Comme l’annoncent les medias, la Suède était le dernier pays d’Europe du nord à avoir résisté à l’extrême droite. Aujourd’hui, cette barrière a été éventrée, et les députés d’extrême droite seront près de 20 au parlement.
Il faut tenter d’analyser en profondeur cette évolution qui semble irréversible et cesser d’apporter une réponse en forme de condamnation idéologique, du style la xénophobie, le repli sur soi, la crise économique, le désarroi des classes moyennes. Non, ce n’est pas cela.
Désormais, il faut se demander calmement comment des pays nordiques, ouverts et accueillants, ont progressivement changé de mentalité et de politique pour donner libre cours à leur volonté de rester entre eux chez eux.
Pour quelles raisons ? Une , principalement. Lorsqu’on arrive chez les gens, on ne devrait pas avoir une mentalité d’occupant, de conquérant, mais plutôt la volonté de s’intégrer, dans se fondre dans la population. Et, par dessus tout : on dit respecter la loi. Ce n’est malheureusement pas le cas. Avec une certaine immigration, tous ces pays ont fait de très mauvaises expériences.
Ce qui m’a frappé, ce sont les thèmes développés par les nouveaux venus au parlement suédois : l’immigration, la criminalité et la protection des personnes âgées. C’est comme si ces trois points étaient liés.
Il y a quelques décennies, les gens qui venaient en Europe étaient presque tous animés d’une vision et porteurs d’un projet : évoluer, travailler, s’élever socialement, adhérer aux valeurs européennes de démocratie, de respect et de tolérance.