La France, menacée par al-Quaida au Maghreb islamique ?
L’enlèvement de cinq Français au Niger, accompagné de celui de deux autres employés de la société Areva, marque sans doute un tournant dans l’engagement de la France contre le terrorisme. Ses conséquences seront incalculables, non seulement à l’extérieur mais aussi au sein même du territoire national. De tels actes, de telles menaces vont conduire la France à changer de politique et à s’engager encore plus fortement dans la défense de ses nationaux et de ses intérêts dans le monde.
Que reproche t on à la France ? A l’évidence, un infléchissement sensible de sa politique intérieure et extérieure à l’égard de l’islam radical et des pays arabes ou islamistes (l’Iran, par exemple) depuis l’arrivée à l’Elysée de Nicolas Sarkozy. Il y a aussi l’engagement musclé en Afghanistan où la France opère sous mandat de l’ONU. Mais les terroristes islamistes, notamment ceux qui ont exécuté un vieil homme, n’en ont cure.
Ce sont les mêmes qui ont enlevé les cinq Français travaillant au Niger. Aux reproches adressés à la France il faut ajouter l’interdiction de la Burka, votée par les deux assemblées et qui est mal vécue par les islamistes.
Derrière ces actions terroristes, il y un vieux ressentiment qui ne passe décidément pas : celui hérité de la guerre d’Algérie et qui refait régulièrement surface, nourrissant des haines recuites. Ce n’est pas un hasard si le responsable de l’assassinat d’un vieil homme et aussi du rapt ds cinq Français est un Algérien.
Que va faire la France ? Cette fois ci, le président de la République va sûrement riposter et en finir avec ceux qui menacent Paris. N’oublions pas que des sources concordantes accréditent la présence sur le territoire national de kamikazes susceptibles de se faire exploser à tout moment, soit dans le métropolitain, soit ailleurs….
C’est un engrenage dangereux. Je ne suis pas inquiet mais je redoute les changements qui seront induits par de telles actions. L’attitude des Français à l’égard d’une certaine immigration va se durcir. Et c’est bien dommage car nous n’avions guère besoin de tensions nouvelles. Nous verrons bien, mais la France ne se laissera pas faire.