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Ces curieux mails venus d’Afrique…

Ces curieux mails venus d’Afrique…

Depuis quelques années, on trouve dans ses boîtes mail de curieux messages envoyés par des Africains qui proposent un partenariat économique, demandent de l’aide ou se font passer pour de riches héritiers qui sollicitent votre concours pour lancer un commerce ou une entreprise. On en recevait trois ou quatre par mois. Mais depuis quelques semaines, on en reçoit près d’une dizaine par jour. Mais que se passe-t-il donc ?

La première question qui se pose porte sur l’identité de ces gens. Ils se donnent pour des directeurs de banques de pays d’Afrique, pour des collaborateurs de gens importants, ou pour des héritiers de grandes fortunes. L’idée est évidemment de soutirer à des gens simples et crédules leurs coordonnées bancaires dont ils pourraient se servir pour se livrer à des actions indélicates, pour ne pas dire des faits qui tombent sous le coup de la loi pénale…

La seconde question est de savoir comment ils se procurent les adresses électroniques et comment ils opèrent leur choix : à qui s’adressent-ils ? Comment évaluent-ils leurs victimes potentielles ? Enfin, que cherchent-ils ? A l’évidence, ils cherchent à abuser de gens simples et à leur extorquer des informations, du genre les numéros de cartes bancaires grâce auxquels vous pouvez acheter ce que vous voulez sur internet.

Si j’en parle ce matin, alors qu’il y a tant d’autres sujets d’actualité, c’est parce que seulement hier, j’ai reçu quatre ou cinq de ces messages. On m’a même dit que certaines personnes se font passer pour des opérateurs d’internet qui veulent vous rembourser un trop perçu ou autres… Et, pour ce faire, ils vous demandent vos coordonnées bancaires. Décidemment, ce continent africain éprouve des difficultés à se retrousser les manches et à œuvrer comme le font les citeyens du reste du monde.

En somme, il est triste de voir qu’un certain continent, pourtant riche en matières premières ou en ressources humaines se lance dans de telles entreprises. La misère ne saurait justifier cette forme de délinquance financière. On ne peut plus plaider l’héritage de la colonisation. Je me demande comment nos gouvernements pourraient combattre cette cybercriminalité qui prend des proportions alarmantes.

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