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Clint EASTWOOD

AU DELA, LE FILM DE CLINT EASTWOOD

Hier soir, à Deauville, nous avons vu le film de Clint Eastwood qui parle des relations entre le monde des vivants et celui des ombres, des morts. Etonnant de la part d’un homme comme Eastwood, mais peut-être pouvons nous ramener cet intérêt pour l’au-delà à l’âge du célèbre acteur.
L’intrigue est bien nouée, bien qu’elle soit triple : autour d’un petit garçon qui a perdu son frère jumeau, autour d’un homme médium qui peut faire parler les morts, une sorte de nécromancien mais sympathique et enfin, une séduisante jeune femme qui échappe à un tsunami et qu’on lui crut mort, mais qui, par miracle, a survécu.

Mais voilà, personne ne la prend au sérieux lorsqu’elle entreprend de raconter ses sentiments, elle qui fut dans le vestibule de la mort. Arrive alors ce garçon qui brûle d’envie de parler à son frère arraché par la mort…

La suite, vous la devinez, la superbe jeune femme (Claire de France) renoue avec l’amour et le succès…

Mais au-delà de ce happy end, c’est toute une problématique métaphysique qui est abordée : la vie dans l’au-delà, pouvons nous communiquer avec le monde des ombres ? Les morts s’intéressent-ils à nous qui sommes encore dans cette vallée des larmes ? Peuvent-ils exercer une sorte d’influence tutélaire, nous protéger ? Il faut relire l’Ecclésiaste mais la réponse de Clint Eastwood me semble plus optimiste et plus romantique. Mais est elle plus véridique ?

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