La Turquie, un modèle pour les Arabes ?
Si je reviens succinctement sur cette question, déjà largement débattue il y a quelques jours puisque vous avez été plus de 2500 à visiter le blog, c’est parce que je lis dans le journal Le Monde en date du 17 février, page 15-16 un long éditorial ainsi que d’autres articles moins longs qui vont dans le même que l’analyse de Me Dorothée Schmidt, passée sur BFM TV. Et dont je n’ai fait que résumer de manière fidèle teneur car elle m’avait convaincu.
Dans son décryptage, Le Monde dit exactement la même chose que nous. Il analyse que l’actuel Premier Ministre turc, islmaiste de son état, avait orchestré son sortie fracassante à Davos lorsque le président israélien avait pris la parole. Le Monde relève le caractère arrangé et artificiel du Turc et ajoute que même M. amr MOUSSA (qui n’aime vraiment pas Israël et qui est secrétaire général de la ligue arabe, est sagement resté assis sur son siège.
Le Monde souligne que le Premier Ministre turc soigne sa popularité dans la région et avait bien préparé son coup en vitupérant publiquement Israël tout en continuant à coopérer avec lui sur le plan militaire (secrètement) et sur le plan économique (une puissante société prospecte du pétrole au large de Haïfa.
Le Monde évoque les réaction de M. Erdogan face à la crise tunisienne et égyptienne. En fait, il veut donner des leçons, espérant toujours attirer l’attention bienveillante des Européens qui n’en veulent pas dans l’Union Européenne. Ce point est crucial.
Le Monde ajoute que la Turqiue est le monde islamique et arabe une sorte d’Occident de substitution, un lieu rêvé où là au moins on peut être musulman, et se rapprocher de la démocratie. Et pour boire du raki, boisson alcoolisée semblable à l’ouzo grec.
Mais Le Monde conclut son éditorial par un paragraphe –intitulé impasses et tabous La citation d’OVIPOT est si critique et si négative que je m’abstiens de la reproduire afin de ne pas susciter l’ire et l’incompréhension de quelques visiteurs, toujours les bienvenus ! Que voulez vous, parfois, l’autocensure s’impose d’elle-même/