Partir d'Afghanistan, même progressivement, est une mauvaise chose.
Pendant l’entraînement, tout à l’heure, j’ai regardé Al-Dzajira et Ae-Arabiya qui interviewait des Afghans à Kaboul. Un seul d’entre eux a émis le vœu de voir partir se chez lui toutes les troupes étrangères, mais tous les autres , je dis bien tous, ont exprimé leur inquiétude concernant les dangers pesant sur une armée afghane encore peu aguerrie et incapable d’affronter victorieusement les Talibans.
Dans cette affaire, il semble que le Pr US se laisse guider avant tout par des considérations partisanes ayant trait à sa réélection. L’aile gauche du parti démocrate veut se désengager du bourbier afghan et voit d’un très mauvais œil le danger d’enlisement tant en Afghanistan qu’en Libye et ailleurs dans le monde arabe, e.g. le Yémen. Incapables de comprendre le rôle de superpuissance de leur pays, ils veulent se concentrer sur leur propre pays, ce que je comprend car il en a bien besoin. Ils disent que ce sont les USA quil faut reconstruire d’abord, mais ignorent que c’est d’Afghanistan qu’est parti le terrible attentat meurtier qui s’en prit aux tours jumelles de NY, faisant plus de deux mille victimes.
L’ffet domino a donc joué : peu après, l’Elysée annonçait que les troupes françaises quitteraient le pays vers 2014 progressivement : mais d’ici là, il y a de la marge ! Les USA auront peut-être un président républicain à leur tête et quant à la France, Nicolas Sarkozy se sentira plus libre après sa réélection.
En tout état de cause, partir serait une mauvaise chose, un mauvais signal. Attention. Danger ! Plus personne ne fera confiance à l’Occident .