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EXISTE-T-IL ENCORE UNE SECURITE ALIMENTAIRE EN EUROPE ?

EXISTE-T-IL ENCORE UNE SECURITE ALIMENTAIRE EN EUROPE ?

La question est loin d’être académique.  Ce qui s’est passé en Allemagne montre que le problème est très préoccupant : les Allemands, réputés pour leur méticulosité (Übergründlichkeit) et leur sérieux ont mis des semaines à découvrir le foyer initial de l’épidémie et ont enregistré près de 40 décès dans leur pays. Même les rares morts dans le reste de l’Europe avaient trsnité en Allemagne. On a fini par désigner les graines germées, produites par une ferme bio (sic) de l’autre côté du Rhin.

Aujourd’hui, c’est en France, dans la région de Bordeaux, que se portent les regards. Et ici aussi, les soupçons se portent sur les graines germées. Un peu moins de dix personnes sont concernées, dont deux présentent des troubles rénaux graves. Ce qui nous préoccupe gravement, c’est que, après les légumes (on avait faussement incriminé les concombres espagnols, causant aux cultivateurs des millions d’Euros de perte), la fameuse bactérie se retrouve dans de la viande hachée.

La sécurité alimentaire est en cause, si on ne peut plus consommer en toute sécurité les aliments, où allons nous ? Il y eut, pour commencer, la sérieuse alerte de l’encéphalopathie spongiforme bovine qui provoqua l’émoi de la terre entière. Puis, toutes les manipulations du lait en Chine, ce qui provoqua la mort de milliers de pauvres nourrissons. Et voici que nous nous trouvons confrontons à un nouveau type épidémiologique. Comment obvier à toutes ces calamités ?

Je ne vois qu’une solution, renforcer le rôle des Etats dans les contrôles qui doivent devenir de plus en plus stricts. Car les intérêts privés ne reculent devant rien, pas même la préservation de la vie. On l’a vu dans l’affaire d’un médicament je ne veux même pas évoquer le nom : cette affaire est édifiante puisque l’on a prouvé que des rapports médicaux avaient mis en garde contre les effets nocifs de ce médicament, lequel ne fut pas retiré du marché…

Une leçon à méditer. Songez que la santé est le bien le plus précieux. Les profits doivent passer au second plan. Au besoin, une rigueur plus grande de la loi le rappellera aux resquilleurs.

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