Aujourd’hui, soixante-neuvième anniversaire de la rafle du Vel d’Hiv…
Presque une vie d’homme ! Tant de décennies sont passées et la blessure commence tout juste à se cicatriser. Il y eut le très beau discours de Jacques Chirac, écrit par Christine Albanel. Un discours qui disait les choses sans circonvolution : oui, la France avait, ce jour là, commis l’irréparable. On peut dire que depuis ce discours, une tache, que l’on croyait indélébile, avait été effacée de l’étendard de la France républicaine. L’honneur du pays était rétabli.
Il y eut un beau film mais dont la distribution des rôles fut plus que discutable puisque le metteur en scène a confié le rôle principal à un artiste de variétés, certes doué pour son genre, mais guère à sa place dans ce contexte précis…
Je le répète encore une fois ; il ne faut pas que ces souffrances inouïes sombrent dans l’oubli, mais il faut trouver de nouvelles façon de commémorer de tels événements inoubliables.
Je me souviendrai toujours de la phrase de mon vieil ami Willy Rickner, natif de Varsovie et qui vivait alors en France depuis de nombreuses années. Il me disait ceci : je prie D- pour que tu n’iaes jamais à connaître cela. Quoi donc, répondis-je ? Des gendarmes portant l’uniforme français venant rafler d’autres Français, au seul motif qu’ils étaient juifs…