L’Allemagne a raison de réfuser d’aider la Grèce
Je viens d’écouter des extraits d’un discours de M. Barack Obama parlant de l’insuffisance de la réaction européenne à la crise bancaire de 2007/8. A-t-il raison ? Je laisse à de vais experts le soin d e se prononcer. Ce que je note dans cette affaire, c’est que les banques sont condamnées à changer et qu’elles tardent à le faire, mettant en péril tout le système et la vie d’épargnants et de clients individuels que nous sommes tous.
Par ailleurs, et c’est à mes yeux, l’essentiel, nous ne devons plus aider les Grecs qui se moquent du monde et entendent faire payer le reste de l’Europe pour leurs innombrables manquements. Je suis donc d’accord avec les Allemands qui refusent de payer pour les Grecs. Il ne faut pas leur verser la dernière tranche puisque leur gouvernement n’a rien fait de substantiel (voir la troïka européenne) et que dans leur pays, il n’y avait d’Etat apte à lever l’impôt. Or, je ne vois pas comment on peut gérer un pays dont les citoyens échappent consciencieusement à l’impôt.
On peut faire partie de l’Europe sans faire partie de la zone Euro. La Grèce a été le berceau de notre civilisation et elle le reste encore : mais la Grèce d’aujourd’hui a-t-elle encore quelque chose à voir avec celle de Socrate, Platon et Aristote. On a coutume de dire que la mauvaise monnaie chasse la bonne, c’est hélas le cas pour cet Etat aujourd’hui.
Que vt-il se passer à présente ? Deux Allemands sur trois refusent d’alimenter ce puits sans fond. Et ils ont bien raison. Ils ont déjà déboursé près de 9 milliards pour un pays à la dérive. Fait-il continuer ? Non.