Les pmrimaires du PS : l’erreur d’appréciation de l’UMP
Plus on regarde les choses de près et plus on est convaincu que l’UMP a commis une erreur de jugement en se gaussant jusqu’au bout de la préparation des primaires par le PS. Tous ceux qui ont préténdu que le PS se donnait du mal pour rien sony obligés de reconnaître aujourd’hui l’évidence : le Ps a marqué des points et pris date alors que l’UMP, obéissant à l’injonction du chef de l’Etat, a baissé la garde et a commis une faute d’inattention qui pourrait lui coûter cher.
ET pendant que les caciques de l’UMP se complaisaient dans dans une sorte de paresse intellectuelle, pour ne pas démentir l’analyse du chef de l’Etat, le navire socaliste, lui, prenait le large. Certes, rien n’est encore joué mais il se développe dans l’opinion, même de droite, l’idée que la majorité présidentielle n’a pas pris la mesure de l’enjeu et que le PS avait marqué des points, faisant émerger un nouveau leader, doté d’authentiques capacités de rassembleur.
Or, de plus en plus d’électeurs se prennent à penser que l’actuel chef de l’Etat n’a peut-être plus cet allant qui mène vers la victoire et doutent de sa capacité à faire gagner son camp. Un ancien premier ministre a récemment fait part ouevrtement de son inquiétude, un ancien président du Sénat a carrément dit qu’un fossé se creusait entre le président et les élus… D’autres personnalités ont exprimé leur petite musique de manière plus feutrée en raison de leur impmlication directe au sein du gouvernement : nul besoin de les désigner plus clairement car le premier a dit (avec justesse) que les primaires n’avaient pas que des inconvénients tandis que le second, très brillant sujet au demeurant, n’a pas écarté qu’il puisse lui aussi avoir un destin national…
Le camp de la méjorité se lézarde et un nombre non négligeable mais pas encore alarmant de députés et d’autres élus commencent à se demander s’ils misent sur le bon cheval et si le chef de l’Etat ne gagnerait pas à changer radicalemenbt de style à défaut de changer de politique .
Avant chaque élection cruciale, une certaine nervosité gagne les deux camps en lice, mais cette fois ci les choses ne se présentent pas sous un jour très favorable. Interrogés sur ce désamour qui affecte partiellement le chef de l’Etat, les Français mettent en cause le style, une certaine omniprésence audiovisuelle (qui s’est réduite depuis) et une excessive limitation de la respiration du Premier Ministre. La grande loyauté de ce dernier l’empêche de se présenter comme un recours mais si les sondages de ce début d’année continuent d’être si peu encourageants, cela pourrait donner des idées à certains.
S’il veut conduire son camp vers la victoire, le chef de l’Etat doit, révérence gardée, changer de style et écouter les conseils que lui prodiguent ceux qui cherchent son bien et celui de la France. Des erreurs lourdes de conséquence ont été commises, notamment au sujet des primaires. Si on ne fait rien, on risque de se retrouver dans la situation de VGE en 1981.
Attention ! François Hollande est très actif et ses amis ratissent large en cherchant à attirer même ceux qui ont toujours milité pour l’autre camp…