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La Syrie, un pays en pleine guerre civile

La Syrie, un pays en pleine guerre civile

Sans vouloir houer aux oiseaux de mauvais augure, ni au prophète de malheur, la Syrie est perdue pour Bachar al Assad qui n’aura même pas duré une décennie après son guerre qui était, lui taillé, dans une autre dimension. Il est vrai qu’aujourd’hui, les réseaux sociaux mobilisés par des jeunes filles, comme en Egypte, ont provoqué la chute d’un homme indéboulonnable comme Husni Moubarak dont j’ai bonne opinion, ainsi que vous le savez. Certes, ce n’était pas un démocrate, mais de telles populations doivent elles respecter les critères occidentaux de la démocratie ? Les avis sont partagés.

Depuis que les déserteurs de l’armée se sont organisés au point d’attaquer avec des moyens militaires le centre de renseignements militaires de la marine, la partie est perdue par BAchar qui n’est plus proptégé que par ses milices et sa prétorienne. Dans les semaines qui viennent, les dissensions politiques vont se traduire sur le terrain : les Kurdes, les sunnites, les chiites, les alaouites vont se retrancher, chaque communauté dans un réduit. Et la Syrie n’existera plus comma avant.

Aujourd’hui, on entend parler d’une Armée syrienne libre (al-djish al-souri hor), c’est le point de non retour. Comment en sommes nous arrivés là ? Mon idée est que depuis des décennies, les gouvernants arabes ont cru occulter leur impéritie en arguant du danger israélien qui est toujours là, plus fort que jamais, une démocratie vigoureuse, une économie en expansion, une armée super puissante, alors que les Etats arabes sont en proie aux ferments de la discorde et de la désunion, de la Tunisie au Yemen. Et je peux vous le dire, dès à présent, l’Iran ne sera pas épargné, ce pays où se produisent depuis quelque temps des explosions mystérieuses et fait troublant, toujours dans des dépôts de munitions…

Au lieu de pourfendre des ombres et d’imaginer un ennemi israélien qui est en réalité leur frère sémite, les Arabes auraient dû affronter leur vrai destin. Le résultats est là, sous nos yeux.

Je souhaite de mes vœux l’arrêt de bain de sang et prie pour que les yeux de ces peuples s’ouvrent enfin.

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