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Jean-Marie Le Pen et son parti

Jean-Marie Le Pen et son parti

On en parlait encore il y a quelques jours dans ce blog, et notamment de Marine qui a succédé à son père depuis peu mais qui a doublé le score que ce dernier réalisait aux élections présidentielles. En effet, si les sondages ont encore un sens à près de 6 mois de l’élection grandeur nature, Marine réaliserait un score honorable d’environ 18/20%. Pour ma part, je ne le pense pas car lorsque les deux porte-avions (UMP et PS) largueront les amarres, Marine sera prise en tenaille et se situera aux alentours de 15%, ce qui est déjà considérable.

Mais on peut dire, comme l’émission d’hier à la télévision, que c’est son père qui a préparé ce résultat en labourant copieusement le terrain, ressassant les mêmes thèmes qui ont fini par porter : l’insécurité, l’immigration, le chômage. En fait, un résumé de son slogan : la France aux Français… Et aujourd’hui, que constatons nous ? Que ces mêmes thèmes sont repris par la droite parlementaire qui fait tout pour stopper la progression du FN en développant des idées similaires.

Question : assistons nous à une lépenisation générale des esprits et des partis politiques ou est ce une prise de conscience – tardive, certes- des défis et des dangers auxquels la France est confrontée ? Il me semble que c’est la seconde solution qui est la bonne. On a trop misé sur l’entente, le dialogue, la concertation et l’assimilation. Or, les pouvoirs publics ont commis une lourde erreur d’appréciation. De même qu’il ne se trouve plus personne pour reparler du dialogue des cultures, il n’y a plus personne qui défende la mesure giscardienne du regroupement familial. Cette décision, prise sans discernement malgré ses présupposés humanistes, a mis la France dans uns situation qui s’est révélée intenable à la longue : il suffit de jeter un regard sur les banlieues et surtout sur la nouvelle mentalité française pour en mesurer les ravages…

Des jours sombres et difficiles pointent à l’horizon. On aurait tort de penser que l’élection présidenteille passée, les choses rentreront dans l’ordre, comme par un coup de baguette magique. Il y aura sûrement, de la part d’une fraction sens cesse croissante de l’opinion et de l’électorat, l’exigence d’une inversion significative des flux migratoires..

Comme la France a changé ! Il y a quelques années, une telle évolution eût été inconcevable ! Je pense qu’on a masqué les problèmes et arrondi les angles. Or, une certaine France continue d’adhérer de plus en plus aux thèmes du FN… Moi-même, j’entends parfois, dans des milieux très favorisés et épargnés par le crise, des remarques que je n’aurais jamais soupçonnées précédemment. Désormais, tout le monde est touché. Et les attaques à main armée, les vols, les violences en tout genre, sont de plus en plus attribués à une population dite criminogène.

Comment sortir de cette spirale infernale ? Jean-Pierre Raffarin a tenté de le faire récemment à l’UMP. Les réactions de son auditoire ne doivent pas faire illusion, malgré le tonnerre d’applaudissements. A qui la faute ? Si l’on répondait à cette question, on déclencherait un tonnerre de protestations. Donc, je m’en garderai bien. Mais on ne peut pas nier que certains ont largement abusé, mésusé de l’hospitalité de la France.

Quand des immigrés arrivent, il ne faut pas qu’ils se contentent d’habiter en France, ils doivent aussi y vivre, s’assimiler et endosser la culture, le penser et le vécu de son peuple. Cela n’a pas été le cas et l’on a bien senti hier soir dans l’émission. Ce qui a ouvert une véritable avenue à qui vous savez. Et ce n’est pas demain ni dans un ans, ni dans cinq, que cela va changer.

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